France

Sandrine Rousseau suscite la polémique, elle rétropédale et fait son mea culpa

© ABACA - La députée EELV, Sandrine Rousseau

Après avoir publié des tweets qui ont fait polémique, la députée écologiste a présenté ses excuses sur le réseau social.

En pleine tourmente médiatique, Sandrine Rousseau rétropédale concernant des tweets publiés dans le cadre de la mort du jeune Nahel, tué par un policier, le 27 juin à Nanterre. Si son objectif général avait été de dénoncer l’utilisation des armes à feu par les autorités, la députée écologiste semble s’être montrée quelque peu maladroite lorsqu’elle s’est exprimée sur Twitter.

"La police ne peut, ne doit pas tuer. Jamais", avait-elle écrit, comme le rappelle Le Figaro, vendredi 7 juillet. "Les lois d’exception suite aux attaques terroristes jouent un rôle dans la situation actuelle", ajoutait-elle en référence à la loi du 28 février 2017, décriée par la gauche. Cette loi permet aux forces de l'ordre de tirer en cas de refus d'obtempérer ou de légitime défense. "Le tir, même en cas de terrorisme, ne doit pas être l’option privilégiée. Il ne peut exister que dans des cas extrêmes", avait alors ajouté la députée. Mais ces tweets ont déclenché une vague de commentaires salés contre l’écologiste.

"Je m’excuse d’avoir pu heurter les victimes"

Certains internautes reprochent à Sandrine Rousseau de ne pas respecter l’œuvre des forces de l’ordre lors et depuis les attentats de 2015. Tant et si bien que, face à la polémique naissante, la députée a rétropédalé et fait le choix de retirer ses tweets : "Je retire mes deux précédents tweets et m'excuse d'avoir pu heurter les victimes et leurs proches", a-t-elle repris. "Le cadre de l'usage des armes létales est une discussion qui est fondamentale pour notre démocratie mais qui ne peut absolument pas entrer dans le format de Twitter", a-t-elle ajouté

publié le 7 juillet à 14h32, Orange avec 6Medias

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