Sandrine Rousseau menacée de mort et de viol, un homme interpellé
© Photo par Alain Apaydin/ABACAPRESS.COM - Sandrine Rousseau est interviewée par Apolline de Malherbe sur RMC/BFMTV à Paris, le 6 décembre 2022.
Un homme aurait menacé Sandrine Rousseau de s’en prendre à elle, via des messages. Il a été placé sous contrôle judiciaire, fait savoir La Provence.
Des menaces violentes. Un quadragénaire, originaire d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) a été interpellé et placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 24 février, dans l’attente de son procès qui aura lieu le 29 mars à Marseille, rapporte La Provence. Il est accusé d’avoir cyberharcelé Sandrine Rousseau.
“Ca fait plus d’un an qu’il me harcèle. Parfois, il m'envoie jusqu'à 70 messages par jour. disant alternativement qu'il m'aimait, me violerait, voulait même me tuer. Il faut que ça s’arrête. Il est très violent dans ses messages. Je ne sais pas s’il peut passer à l’acte ou pas”, a confié l'élue Nupes à La Provence. Elle a porté plainte à deux reprises contre cet homme. C’est grâce au numéro de téléphone qu’il avait envoyé dans un de ses messages que les enquêteurs auraient réussi à l’identifier.
Sans emploi, désocialisé et souffrant d’addictions à l’ecstasy
Le prévenu n’aurait pas d’emploi. Il serait désocialisé, souffrirait d’addictions à l’ecstasy. Habitant toujours chez sa mère, il dit vivre “dans la solitude depuis quatorze ans”, selon 20 Minutes. Son jugement aura lieu le 29 mars. En attendant, il est placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime. L’homme avait déjà été condamné, en 2018, à des travaux d’intérêt général pour avoir menacé et harcelé une youtubeuse spécialisée dans les jeux vidéo.
Depuis le 8 février, les écologistes à l'Assemblée, dont Sandrine Rousseau, dévoilent les intimidations et les insultes qu’ils reçoivent sur le compte Instagram "Balance ton intimidation". En octobre 2022, la députée avait également révélé que le gouvernement lui avait proposé une protection policière. Elle expliquait à l’époque à la presse que les menaces reçues par courrier et sur les réseaux sociaux s’étaient “renforcées”.
publié le 24 février à 20h45, Orange avec 6Medias