Saint-Ouen : le siège de Tesla vandalisé, recouvert d'un liquide marron par des militants écologistes
© Capture d'écran - L'Indépendant - Une voiture Tesla. (Image d'illustration)
Pris pour cible par des militants écologistes, le siège de Tesla France a été aspergé d'un liquide marron, visible sur la devanture, mardi 11 février au matin. Une banderole a également été dépliée ciblant le milliardaire Elon Musk.
"Le fascisme passe la seconde", peut-on lire sur une banderole déployée au-dessus du siège de Tesla France à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Sur la devanture, des militants écologistes ont aspergé les vitres du constructeur d'un liquide marron "brun nazi", selon les mots des militants cités par le média Vert. Derrière cette action menée mardi 11 février au matin, des activistes du mouvement Action Justice Climat (anciennement Alternatiba) qui ont également fait un collage indiquant : "On n'invite pas les fascistes, on les combat", ciblant le milliardaire Elon Musk, propriétaire de l'entreprise.
Elon Musk et l'extrême-droite
Ce dernier, qui est invité au sommet mondial de l'IA, à Paris, est la cible d'activistes depuis ses saluts nazis, effectués le 20 janvier lors de l'investiture du président Donald Trump. Les militants dénoncent également les prises de position ouvertement proches de l'extrême droite du milliardaire américain, s'affichant avec le parti AFD en Allemagne ou en faveur de la libération de Tommy Robinson, un militant identitaire britannique.
"Elon Musk est le prototype parfait du milliardaire avec des idées fascistes", affirme Léa Zaïdat, porte-parole d'AJC dans les colonnes de Vert. "Ce qui nous inquiète, c’est qu’il a tous les moyens nécessaires pour réaliser son projet : le pouvoir économique, technologique, médiatique et maintenant politique", déclare-t-elle. Fin janvier 2025, des activistes allemands avaient projeté une image d'Elon Musk, bras tendu, sur la gigantesque usine Tesla à Berlin. Tesla France a réagi dans un communiqué déclarant : "Nous avons pris connaissance de l'acte de vandalisme survenu à Saint-Ouen le 11 février". "Nous menons actuellement l'enquête et travaillerons avec les autorités locales pour identifier les responsables", concluent-ils.
publié le 11 février à 15h36, Gabriel Gadré, 6Médias
