RSA sous conditions : Matignon dévoile les 29 nouveaux départements qui vont tester le dispositif
© Durand Thibaut/ABACA - Le Revenu de solidarité active est un revenu versé aux personnes ne disposant pas de ressources.
Déjà lancée dans 18 départements, l’expérimentation du versement du revenu de solidarité active (RSA) sous conditions sera effective pour 47 territoires, selon Matignon. Une nouvelle extension avant une généralisation en 2025.
Le gouvernement accélère autour de l’extension du RSA conditionné. Vendredi 1er mars, le Premier ministre Gabriel Attal a profité d’un déplacement dans les Vosges pour confirmer le déploiement de ce dispositif implanté en décembre 2022 dans 18 départements, comme l’a rapporté Le Figaro. Au total, 29 nouveaux territoires seront concernés, a précisé Matignon. Cela portera le nombre à 47 zones, soit près de la moitié de l’Hexagone.
Inaugurée en décembre 2022, cette mesure prévoit le versement du revenu de solidarité active (RSA) en contrepartie de 15 à 20 heures de formation, de stage ou d’insertion à effectuer pour l’allocataire. "Nous voulons démontrer que la fatalité n’est pas française", a déclaré Gabriel Attal, vendredi. Pour Matignon, cette réforme du RSA doit permettre un "retour à l’emploi de 100 %".
Les contrôles vont se durcir pour les chômeurs
Les 29 territoires ayant été choisis s’avèrent : le Cantal, l’Allier, le Rhône, la Haute-Savoie, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Finistère, le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir, le Cher, les Ardennes, la Communauté européenne Alsace, la Marne, les Ardennes, l’Oise, le Pas-de-Calais, les Hauts-de-Seine, l’Essonne, la Manche, le Val-de-Marne, la Seine-Maritime, la Vienne, la Charente-Maritime, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Guadeloupe et la Sarthe.
Dans les Vosges, Gabriel Attal ne s’est pas contenté de marteler les ambitions de l’exécutif sur le RSA. Il a aussi indiqué un durcissement des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. D’ici à 2027, les contrôles seront "multipliés par trois". Une manière de mettre la pression sur les organisations syndicales et patronales.
publié le 1 mars à 21h25, Antoine Grotteria, 6Medias