Revalorisation des petites pensions de retraite : 850 000 personnes concernées à partir d'octobre
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À partir du mois prochain, 850 000 retraités bénéficieront de la deuxième vague de revalorisation des "petites pensions" prévue dans le cadre de la réforme des retraites. Ils recevront un versement de 600 euros, puis une majoration mensuelle de 50 euros en moyenne, rapporte "Le Parisien", mardi 3 septembre.
De nombreux Français vont voir leur pouvoir d'achat augmenter à partir du mois d'octobre. Comme l'a indiqué mardi 3 septembre au Parisien le directeur général de la Cnav, Renaud Villard, 850 000 retraités sont concernés par la deuxième vague de revalorisation des "petites pensions" prévue dans le cadre de la contestée réforme des retraites adoptée le 17 mars 2023.
Les personnes bénéficiant de cette revalorisation percevront deux types de versements. À la fin du mois de septembre, autour du 25, elles toucheront le rattrapage sur un an de l’augmentation dont elles ont droit depuis l'entrée en vigueur de la réforme, le 1er septembre 2023. "Les personnes concernées toucheront en moyenne 600 euros au titre de la rétroactivité, soit un rattrapage sur douze mois", a précisé Renaud Villard à nos confrères. À compter du 9 octobre, les retraités concernés toucheront leur pension majorée. "Elle sera de 50,94 euros en moyenne et s’appliquera tous les mois. Les courriers d’information seront envoyés à partir du 9 septembre", a poursuivi le directeur général de la Cnav.
600 000 retraités concernés par une première vague de revalorisation à l'automne 2023
Au moment de l'entrée en vigueur de la réforme, environ 600 000 retraités du régime général avaient bénéficié de la première vague de revalorisations, à l'automne 2023. Cette réforme des retraites a revalorisé le "minimum contributif" (Mico), dispositif de soutien aux petites pensions, pour que celles-ci atteignent au minimum 85 % du smic net, pour un salarié ayant accompli une carrière complète au smic. Renaud Villard reconnaît que quelques dizaines de milliers de personnes peuvent encore passer entre les mailles du filet, notamment des indépendants qui n'ont jamais été salariés. Mais la Cnav se donne encore six mois pour repérer ces cas.
publié le 4 septembre à 09h45, Quentin Marchal, 6Medias