Retraites : plusieurs rassemblements en France, des tensions à Nantes et Brest

Retraites : plusieurs rassemblements en France, des tensions à Nantes et Brest
©LOIC VENANCE / AFP

publié le samedi 18 mars 2023 à 20h15

Les forces de l'ordre, cibles de jets de bouteille, ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène. Certains manifestants ont enflammé des poubelles.

Entre 6.000 et 15.000 opposants à la réforme des retraites, selon la police ou les syndicats, ont défilé Nantes, et 5.000 à 8.000 à Brest, lors de manifestations marquées par des tensions avec les forces de l'ordre, le 18 mars. 

A Nantes, où un important dispositif policier avait été déployé deux jours après une manifestation violente, une partie du cortège s'est rendue dans l'hyper centre au chant de "Nantes debout, soulève-toi" entre les places Royale et Graslin, un quartier habituellement évité par les manifestants.


Une mobilisation qui se durcit  

La tension est montée d'un cran en milieu d'après-midi. Les forces de l'ordre, cibles de jets de bouteille, ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène tandis que des poubelles étaient enflammées sur les voies du tramway. La brigade anti-criminalité a alors arrêté au moins quatre manifestants.

Des barricades ont été installées en fin d'après-midi au croisement des allées Jean-Bart et Duguay-Trouin, où une voiture de police, prise à partie par les manifestants, s'est dégagée en fonçant à travers la foule sans faire de blessés.


Affrontements et dégradations 

Une précédente manifestation contre le recours du gouvernement au 49.3 avait dégénéré, avec de nombreuses dégradations et des tirs de mortier et de cocktail molotov en direction des forces de l'ordre. 

A Brest, le cortège initial comptait 5.000 à 6.000 personnes selon la police, 8.000 d'après les syndicats. "49.3, attention la rue chauffe", prévenait la pancarte d'un manifestant, tandis qu'un autre estimait que "Borne doit partir à 62" ans.


Une manifestation sauvage a succédé au rassemblement syndical, entraînant des tirs de gaz lacrymogène pour disperser un regroupement devant la sous-préfecture puis devant la permanence du député du parti Horizon Jean-Charles Larsonneur.

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