France

Retraites : Emmanuel Macron tend la main vers l'intersyndicale

Emmanuel Macron a affirmé, vendredi 24 mars, être prêt à discuter avec l’intersyndicale des questions liées au travail. Sur la réforme des retraites, il a dit attendre la réponse du Conseil constitutionnel.

Alors que la France est secouée par une crise sociale d'ampleur, des discussions entre l'exécutif et les syndicats sont encore possibles. C'est du moins ce qu'a laissé entendre Emmanuel Macron, vendredi 24 mars, depuis Bruxelles. Au lendemain d’une importante journée de mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi 23 mars, le président de la République, lors d'une conférence de presse retransmise en direct, a souligné se tenir "à la disposition de l'intersyndicale" pour travailler sur des sujets tels que "l'usure professionnelle, les fins de carrières, les reconversions, les évolutions de carrières, les conditions de travail, la rémunération dans certaines branches...".

Emmanuel Macron n'a rien ajouté de particulier sur la réforme des retraites et a assuré attendre "la décision du Conseil constitutionnel" sur la question. Selon lui, "le pays ne peut pas être à l'arrêt".

Les policiers et gendarmes "d'agressions totalement disproportionnées” selon le chef d'État

Mercredi 22 mars, lors de son intervention aux journaux de 13 heures de TF1 et France 2 deux jours après l’adoption définitive du texte par le Parlement, le président a souligné que ce texte avait "donné lieu à 175 heures de débat". Il arguait que le projet du gouvernement avait été "enrichi par les parlementaires". Déjà entre les mains du Conseil constitutionnel, le président assurait alors que la promulgation du texte se fera “à l'issue de sa décision” seulement.

Depuis Bruxelles, le chef d’État a réagi aux diverses scènes de violences constatées à Paris et dans d’autres villes de France lors des manifestations de jeudi. "J'ai surtout vu des scènes où beaucoup de nos policiers et gendarmes étaient l'objet d'agressions totalement disproportionnées”, a-t-il ajouté. Mercredi, il disait estimer "légitimes" les manifestations, mais dénonçait les "violences" et les "blocages". "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", concluait-il sur ce point.

publié le 24 mars à 15h01, Orange avec 6Medias

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