Retraites : de nouveaux incidents éclatent à Paris
Au lendemain de l'annonce du 49.3 de l'exécutif pour faire passer en force la réforme des retraites, plus de 4 000 manifestants se sont rassemblés place de la Concorde, à Paris, vendredi 17 mars. Une trentaine de personnes ont été interpellées et plusieurs policiers ont été blessés, relaie BFMTV.
Après les scènes de chaos de la veille, la tension n'est pas retombée place de la Concorde, à Paris, vendredi 17 mars. Selon la police, plus de 4 000 de manifestants se sont réunis afin de contester le déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution, permettant au gouvernement de faire passer en force son projet de réforme des retraites. Dans la soirée, 38 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre et plusieurs policiers ont été blessés, rapporte BFMTV.
"Tout le monde, tout le monde déteste la police !", ont chanté des manifestants, dans une ambiance tendue. Des CRS ont été déployés place de la Concorde, bouclier en main et des projectiles ont été lancés dans leur direction. D'autres manifestants ont grimpé à des deux rouges et des lampadaires. Une figure à l'effigie d'Emmanuel Macron a aussi été brûlée, relaient nos confrères du Figaro.
"La bordélisation du pays, ce n'est pas possible"
"Les revendications doivent se tenir dans un certain cadre, celui de l'État de droit. Le droit de grève oui, mais la bordélisation du pays, ce n'est pas possible", a réagi sur BFMTV Maud Bregeon, la députée Renaissance. Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait aussi évoqué le terme de "bordélisation" du pays, faisant référence aux incidents de la veille sur la place symbolique de la Concorde, située en face de l'Assemblée nationale. Ce jeudi soir, 217 personnes avaient été interpellées par les forces de l'ordre.
publié le 17 mars à 20h15, Orange avec 6Medias
