France

Rentrée scolaire : des faux sites arnaquaient des parents désireux de connaître la classe de leurs enfants

© ANDBZ/ABACA (Photo d'illustration)

Mardi 20 août, les autorités ont alerté sur les sites "VoirMaClasse.com" et "RevealClasse.fr", promettant aux parents et aux enfants de connaître leurs classes avant la rentrée. Il s’agit d’arnaques visant à s’emparer d’informations personnelles.

Chaque rentrée, pour les enfants, c’est la même rengaine. Leur meilleur(e) ami(e) sera-t-il dans la même classe ? Pour les parents, l’intérêt peut aussi se porter sur le nom de l’enseignant. Pourtant, il faudra bien attendre le 2 septembre avant de connaître la composition des classes.

Cependant, des personnes malintentionnées ont tenté de profiter de cette insatiable curiosité, rapporte France Bleu, mercredi 21 août. Des sites du nom de "VoirMaClasse.com" et "RevealClasse.fr" ont été épinglés comme frauduleux par l’Unité nationale cyber de la Gendarmerie nationale.

Un risque pour les informations personnelles

Afin de soi-disant révéler la classe de l’enfant, ces deux sites demandent de renseigner un certain nombre de données personnelles, telles que le nom, le prénom, la ville et l’établissement scolaire. Il faut ensuite prouver qu’il ne s’agit pas d’un robot en participant à de faux jeux-concours ou en installant des applications, précise la fiche d’information de la Gendarmerie nationale. Mais une fois ces tâches accomplies, il ne se passe rien.

Selon les autorités, ces sites sont gérés par "des cyberdélinquants" qui "récupèrent des données en lien avec la scolarité des enfants et en font des victimes d’escroqueries". "Ces sites reprennent les codes des sites officiels du gouvernement (police, couleurs, logo tricolore). Vous n'obtiendrez pas la liste des camarades de votre future classe. Vous allez juste vous faire dérober des informations personnelles", détaille ainsi le communiqué.

D’après Le Télégramme, "VoirMaClasse.com" et "RevealClasse.fr" ont été fermés. Mais la vigilance doit rester de mise, et en cas de doute, il est conseillé de s’orienter vers une gendarmerie physique ou un service numérique.

publié le 22 août à 21h30, Théo Rampazzo, 6Medias

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