France

Rentrée 2024 : plusieurs syndicats enseignants appellent à la grève dans les écoles le 10 septembre

© Kohji Asakawa/Pixabay

Ce lundi 26 août, des syndicats enseignants ont appelé à la grève dans les écoles, le 10 septembre prochain. Une action qui, comme le rappelle France Info, a pour but de protester contre la généralisation des évaluations dans les écoles élémentaires.

Une rentrée qui s’annonce animée. Ce mardi 10 septembre, trois syndicats enseignants, le FSU-SNUipp, la CGT Éducation et Sud Éducation, ont organisé une conférence de presse. Comme l’a rapporté franceinfo, les organismes ont appelé à une journée de grève dans les écoles maternelles et élémentaires, le mardi 10 septembre prochain. La raison ? Ils souhaitent protester contre la généralisation des évaluations dans toutes les classes de l'école élémentaire. Le FSU-SNUipp, la CGT Éducation et Sud Éducation incitent donc les enseignants à ne pas faire passer ces évaluations qui sont devenues obligatoires depuis la rentrée de septembre 2024.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), un syndicat enseignant a dévoilé plus de détails sur cette action. "Le FSU-SNUipp et d’autres organisations syndicales appellent les collègues à ne pas faire passer les évaluations nationales. Une journée de grève est prévue le premier jour de la passation, le 10 septembre", a indiqué le FSU-SNUipp. Les syndicats enseignants demandent ainsi la libre passation de ces examens qui peuvent devenir une véritable source de stress pour les élèves et leurs parents, mais aussi pour les enseignants. Le FSU-SNUipp a d’ailleurs regretté que ces évaluations ne résolvent en aucun cas les difficultés des élèves et qu’elles limitent la liberté pédagogique des enseignants en uniformisant les pratiques.

"Atteindre des effectifs comparables à la moyenne européenne"

Avec cette journée de grève, les syndicats enseignants entendent donc pointer du doigt d’autres soucis tels que les conditions de travail dans les écoles, et plus précisément les effectifs trop importants dans les classes. "Plutôt que de servir un objectif d’économie budgétaire, la baisse démographique doit bénéficier à l’école et aux élèves, pour permettre aux classes françaises d’atteindre des effectifs comparables à la moyenne européenne", a conclu le FSU-SNUipp.

publié le 26 août à 13h00, Tanguy Jaillant, 6Medias

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