Renaissance : la venue d’Ursula von der Leyen à la rentrée du parti présidentiel crée la polémique

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La présence de la présidente de la Commission Européenne, personnalité centrale de l’UE, à la rentrée du parti fondé par Emmanuel Macron, ne passe pas notamment auprès des Arméniens de France, selon TF1Info.
Le gros coup de la rentrée du parti Renaissance va-t-il devenir un poids pour le camp de la majorité ? La présidente de la Commission Européenne, l’allemande Ursula von der Leyen, se rendra au campus de rentrée organisée par Renaissance à Bordeaux, tenu les 7 et 8 octobre. Elle interviendra ce samedi, sur invitation de Stéphane Séjourné, secrétaire générale du parti, et répondra aux problématiques concernant l’Europe, thème central pour les macronistes. Mais sa venue ne passe pas auprès des Arméniens de France, rapporte TF1Info, vendredi 6 octobre.
Ces derniers dénoncent une « complicité active » de la part de l’Allemande dans le conflit au Haut-Karabakh. Le Conseil national des Conseils de coordination des organisations arméniennes de France a par ailleurs estimé qu’Ursula von der Leyen possédait « une lourde part de responsabilité dans l'entreprise de nettoyage ethnique réalisée contre les Arméniens du Haut-Karabakh »
Séjourné défend la position de Renaissance
Le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné s’est défendu, pointant des désaccords entre son parti et la position de von der Leyen. Au contraire de la présidente de la Commission Européenne, le membre de la majorité veut voir l’Europe jouer un rôle dans l’aide à l’Arménie. Il enjoint ainsi l’UE à proposer « une résolution pour dénoncer l’épuration ethnique au Haut-Karabagh et appeler à des sanctions contre l’Azerbaïdjan ». « Elle est invitée en tant que présidente de la Commission européenne » a de plus ajouté la ministre des Solidarités Aurore Bergé sur CNews et Europe 1, pour défendre la venue, annoncée comme polémique, d’Ursula von der Leyen.
publié le 6 octobre à 19h45, Par Hugo Romani, 6Médias