France

Reims : la chanteuse Stone s’insurge contre une "méthode barbare" pour éradiquer les pigeons

© Photo Pixabay - Les oiseaux sont capturés dans des caissons puis gazés. (Photo d'illustration)

Porte-parole de l’association Stéphane Lamart, Stone s’indigne contre la pratique consistant à capturer les volatiles dans des caissons puis les gazer, rapporte Le Parisien. Elle propose plutôt d’installer des pigeonniers pour contrôler les naissances.

Une "méthode barbare". La chanteuse Stone, porte-parole de l’association Stéphane Lamart, s’est indignée dans un communiqué sur le sort des pigeons à Reims, rapporte Le Parisien. Les oiseaux y sont capturés dans des caissons puis gazés. "Les pigeons sont tués par implosion de leurs poumons dans ces caissons", s’insurge Stone. Si la méthode est bien légale en France, elle ne semble donc pas très éthique aux yeux de la chanteuse.

Interrogée par Le Parisien, la mairie de Reims se défend. "Ce sont des animaux [les pigeons] proches de nous, comme les rats ou les moustiques, ils ne sont pas sauvages et ont vocation à vivre à proximité de la population. Mais on a bien conscience qu’il faut trouver le juste équilibre pour le bien-être de tous", explique Marie Depaquy, adjointe au maire à la Santé et aux affaires sociales. La mairie rappelle aussi que les Rémois se plaignent en nombre de la trop grande présence des pigeons dans la ville.

Du maïs contraceptif comme solution ?

En guise d’alternative, Stone propose ainsi d’installer des pigeonniers pour contrôler les naissances. "Simplement en secouant leurs œufs ou en les perçant, la naissance de nombreux pigeonneaux est évitée", affirme la chanteuse dans son courrier adressée au maire. La Ville y serait favorable. Elle étudierait même la question depuis plusieurs semaines, toujours selon Le Parisien. Du maïs contraceptif pourrait aussi être une option. La méthode consiste à recouvrir les grains de maïs d’une substance contenant une faible dose de nicarbazine qui empêche les œufs d’éclore. Elle est d’ailleurs déjà utilisée à Quimper, dans le Finistère, ou encore à Barcelone, en Espagne.

publié le 10 février à 10h55, Lola Dhers, 6Medias

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