Refus d'obtempérer en Seine-et-Marne : le conducteur du scooter est mort à l'hôpital
© Unsplash - Le conducteur du deux-roues, âgé aussi de 17 ans, est également décédé après avoir été hospitalisé dans un état grave
Vendredi 8 décembre, un adolescent qui était passager à bord d'un scooter est mort après un refus d'obtempérer. Le conducteur du véhicule, qui avait été hospitalisé dans un état grave, est également décédé, dimanche 10 décembre. Une enquête pour homicide involontaire, blessures involontaires et refus d’obtempérer a été ouverte samedi.
Un adolescent de 17 ans est décédé samedi matin à l'hôpital des suites d'un accident de scooter. Le drame est survenu vendredi soir dans la commune de Chelles (Seine-et-Marne), rapporte La Dépêche. Le conducteur du deux-roues, âgé aussi de 17 ans, a refusé de s'arrêter sur ordre de la police, a indiqué le procureur de Meaux. Alors qu'il était hospitalisé dans un état grave, il est lui aussi décédé, dimanche 10 décembre, en fin d'après-midi, rapporte BFMTV. L'accident a mis fin à une course-poursuite entamée deux kilomètres avant, dans la ville voisine de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
Les faits ont eu lieu vers 23 heures, ce vendredi. Après un feu rouge grillé, un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) a tenté de contrôler le deux-roues en infraction. Lors de la course-poursuite, le conducteur a glissé sur la chaussée et le scooter est venu "s'encastrer sous un véhicule", détaille le procureur de la République, Jean-Baptiste Bladier, dans son communiqué. Les deux jeunes se sont alors retrouvés coincés sous la voiture, "l'un des deux - vraisemblablement le passager - perdant son casque sous la violence du choc", ajoute le magistrat.
L'exploitation de la vidéosurveillance semble indiquer qu’il n’y a eu “aucun contact entre le scooter et le véhicule de la BAC", indique le communiqué. Selon France Bleu, deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Meaux : l'une pour refus d'obtempérer, l'autre pour homicide et blessures involontaires. Les enquêtes ont été respectivement confiées au commissariat de Chelles-Villeparisis et à l'Inspection générale de la police nationale, a précisé le procureur dans un communiqué.
publié le 10 décembre à 19h50, Delphine Schiltz, 6Médias