Réforme des retraites : le calendrier des prochaines mobilisations
Après une quatrième journée d’action réussie, samedi, les syndicats ont prévu un autre rendez-vous le 16 février contre la réforme des retraites. Ils se disent également prêts à "mettre la France à l’arrêt" le 7 mars.
Maintenir la pression et durcir le mouvement si le gouvernement "est sourd" aux mobilisations. Au lendemain de la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites, les syndicats lorgnent le 16 février, le cinquième acte organisé par les organisations professionnelles, indique Ouest France dimanche 12 février. Contrairement aux premiers rassemblements, les leaders des huit principaux syndicats de salariés se rendront à Albi, dans le Tarn, pour soutenir les manifestants dans les villes moyennes, fortement impliquées contre le projet du gouvernement qui prévoit un report du départ de l’âge à la retraite de 62 à 64 ans. Ensuite, le tournant pourrait s’opérer le 7 mars, date à laquelle l’intersyndicale a promis de "mettre à l’arrêt la France" si le gouvernement et le Parlement "restent sourds" aux mobilisations.
Vers un durcissement de la contestation ?
Le leader de la CFDT, Laurent Berger, a précisé samedi les modalités d’action envisagées : "Faire des rassemblements devant les entreprises, des opérations ville morte" et non d’être "dans la logique de grève reconductible". Dans les transports, l’intersyndicale de la RATP a appelé à une grève reconductible. A la SNCF, la CGT cheminots pourrait suivre le mouvement. Une manière de maintenir la pression sur l’exécutif.
Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a indiqué que la "balle est dans le camp" du gouvernement. Jusqu’à présent, le front syndical ne s’est pas fissuré. La CFDT, la principale organisation de centre-gauche, a maintenu sa position, selon laquelle un report de l’âge de départ en retraite n’est pas envisageable. Son patron, Laurent Berger, a accusé le gouvernement d'"ignorer ce qui se passe".
publié le 12 février à 10h20, Orange avec 6Medias
