France

Puy-de-Dôme : plusieurs automobilistes bloqués sur l'A75 et l'A89 après d'importantes chutes de neige

© Capture d'écran X

Plusieurs dizaines d'automobilistes ont été pris au piège de la neige sur l'A75 et l'A89 mercredi 10 janvier dans le Puy-de-Dôme, rapporte Le Parisien. Par mesure de précaution, la circulation des poids lourds avait été suspendue avant que les déneigeuses ne puissent intervenir.

Prendre son mal en patience. La circulation était très perturbée, mercredi 10 janvier sur les autoroutes A75 et A89, après de fortes chutes de neige dans le Puy-de-Dôme, a rapporté Le Parisien. Si Météo-France avait bien lancé mercredi en milieu d'après-midi une vigilance orange "neige-verglas" pour six départements, le Puy-de-Dôme, lui, avait été placé par l'institut météorologique en vigilance jaune.

Ce n'est finalement qu'en début de soirée, après d'importantes tombées de neige, que la préfecture du département a pris la décision d'interdire la circulation dans les deux sens des poids lourds sur l'A75 entre la ville de Veyre-Menton et Lorlanges. À 20 heures, la station de la ville enregistrait ainsi entre 5 et 10 cm de poudreuse au sol. 12 cm de neige ont aussi été enregistrés à Issoire.

Sur l'A89, entre Clermont-Ferrand et Lyon, une mesure similaire concernant les véhicules de 7,5 tonnes et plus avait été prise.

La circulation débloquée en milieu de soirée

Sur les réseaux sociaux, beaucoup d'internautes ont partagé des photos de leur galère, totalement à l'arrêt. Sur des clichés partagés sur X (ex-Twitter), il est ainsi possible de constater un important embouteillage avec des files de voitures les unes derrière les autres.Afin de permettre une reprise du trafic dans les meilleures conditions, plusieurs déneigeuses ont été déployées notamment sur l'A89, a indiqué sur X le concessionnaire de l'autoroute.

La circulation a finalement pu reprendre au pas aux alentours de 22 heures sur l'A75. Interrogé par nos confrères de BFMTV, l'un des chauffeurs routier bloqué près de trois heures a dénoncé un épisode qui "a mal été anticipé". "On était dans le déni", a-t-il poursuivi et voyant arriver les gendarmes qu'après 22 heures.

À 23h15, seul une trentaine de camions restaient encore immobilisés, tandis que les saleuses, elles, avaient pris place pour intervenir.

publié le 11 janvier à 06h57, Kévin Comby, 6Medias

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