France

Procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne : jusqu’à 4 ans de prison pour les accusés condamnés

Le verdict au procès des accusés dans l’affaire des attentats de Trèbes et de Carcassonne en 2018 a été rendu ce vendredi 23 février. Les peines vont de six mois à quatre ans de prison ferme.

La justice a rendu son verdict dans le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne. Les accusés, des proches du terroriste Radouane Lakdim tué lors de l’attaque au Super U de Trèbes en 2018, ont été condamnés, vendredi 23 février, à des peines allant de six mois à quatre ans de prison ferme, rapporte Le Parisien. Sept individus au total étaient jugés.

Quatre des cinq accusés jugés pour association de malfaiteurs terroristes ont été acquittés pour cette infraction. Seule la petite amie radicalisée de l’assaillant a été condamnée, mais elle ne retournera pas en prison. Deux autres proches étaient jugés pour des délits connexes.

Les peines infligées restent inférieures à celles réclamées par l’accusation. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait demandé des peines allant d’un an d’emprisonnement à onze ans de réclusion criminelle.

Le gendarme Arnaud Beltrame avait été tué

Le 23 mars 2018, Radouane Lakdim avait abattu un homme sur un lieu de rencontre homosexuel à Carcassonne (Aude) avant de tirer sur des policiers faisant leur footing. Il avait poursuivi son périple meurtrier au Super U de Trèbes, tuant un salarié et un client. Le gendarme Arnaud Beltrame, qui avait pris la place d’une caissière prise en otage, avait été mortellement blessé. Le terroriste a ensuite été tué pendant l’assaut donné par les forces de l’ordre.

Aucun des accusés n’était jugé pour complicité dans cette affaire car l’enquête avait montré que l’assaillant avait agi seul, rappelle Le Parisien. Le Pnat a tout de même souligné que "tout le monde savait" que Radouane Lakdim était radicalisé et "haïssait" les forces de l’ordre, les homosexuels et les "mécréants". De plus, les avocates générales avaient prévenu que les peines pourraient paraître faibles.

publié le 23 février à 22h15, Lilian Moy, 6Medias

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