France

Prêt-à-porter : en difficulté, Pimkie se sépare de 36 magasins en 2024

Après avoir supprimé 63 de ses magasins en 2023, l’enseigne de prêt-à-porter va de nouveau réduire ses effectifs en 2024. Un nouveau symptôme qui révèle la profondeur de la crise dans tout ce secteur, rapporte BFMTV.

Les années passent mais le déclin ne ralentit pas. Alors qu’elle avait déjà supprimé 63 de ses boutiques en 2023, l’enseigne de prêt-à-porter féminin Pimkie devrait fermer 36 magasins supplémentaires en 2024. Comme le précise le communiqué rédigé par la direction et relayé par BFMTV, cette nouvelle échéance induirait la suppression progressive de 239 postes, après les 257 emplois qui avaient pris fin en 2023.

Dans le texte communiqué par l’entreprise, Pimkie explique qu’un plan de transformation pour "pérenniser son activité" et "renouer avec la croissance" avait été engagé par Pimkie en février 2023, après la reprise de l’enseigne. De plus, depuis le 31 décembre 2023, vingt-trois des 63 boutiques qui devraient fermer en 2024 ont été fermées, précise l’entreprise qui a pour objectif de redimensionner le "parc de magasin".

Tout un secteur fragilisé

En effet, ces derniers mois, "l’inflation" et le "contexte économique" auront suffi à fragiliser "considérablement les ventes et les résultats économiques", conduisant l’entreprise à agir rapidement en via un plan pour fermer 36 magasins de plus en 2024. Par conséquent, en France, 197 postes seront ainsi supprimés et "42 postes au siège social sur 143".

Tout le secteur est concerné par cette crise violente. Des enseignes comme San Marina, Don’t Call Me Jennyfer, Naf Naf, Sergent Major, Minelli, Burton of London ou encore Gap France sont également en péril en raison de tout cet agrégat de facteurs qui conduisent aux fermetures de magasins : prix de l’énergie, des salaires, des loyers et des matières premières, pandémie ou même la concurrence de la "fast fashion" et de la seconde main.

publié le 18 janvier à 15h20, Nathan Hallegot, 6Medias

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