Polo gris ou blanc, pantalon anthracite, blouse : l’uniforme "made in France" dévoilé
Ce kit imaginé par l'État pourra servir de base aux établissements et aux parents intéressés par l'expérimentation qui sera menée à petite échelle dans l'Hexagone avant, peut-être, de se généraliser sur l'ensemble du territoire. Le Figaro a pu le consulter.
Les vêtements du futur dressing des élèves français se précise. À la rentrée 2024, conformément à la volonté d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal, une expérimentation du port de l’uniforme concernera 20 à 25 000 élèves. Pour les écoliers, les collégiens et les lycéens, ce sera un pantalon gris anthracite ainsi qu’un polo gris ou blanc et un pull bleu marine. Les élèves de maternelle, eux, porteront une blouse. Une tenue mixte "pour éviter les polémiques qu’il risque d’y avoir malgré tout", précise un proche du dossier auprès du Figaro, qui révèle ce kit imaginé par l’État. Un ensemble sobre, "sportswear" qui pourra servir de modèle aux collectivités souhaitant également participer à l’expérimentation. Pour que les collectivités puissent mettre une touche personnelle sur ces uniformes, ce sera possible grâce à un "scratch".
Une "centaine d'établissements volontaires"
Pour l’heure, il y aurait "une centaine d’établissements volontaires", a expliqué Emmanuel Macron au cours de sa conférence de presse du 16 janvier. L’expérimentation pourrait débuter au printemps. En effet, très intéressées par ce projet qui devait être mené par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, des collectivités comme la région Auvergne-Rhône-Alpes ont même imaginé leur propre uniforme, au regard du cahier des charges établi par le ministère. Dévoilé le 21 décembre, le projet porté par Laurent Wauquiez, le président de Région, était une tenue assez classique : un polo et un pull bleu marine, avec un petit drapeau français et un logo de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pas d’inquiétudes quant au montant de 200 euros que coûteront les éléments de ce vestiaire. L’État et les collectivités le prendront entièrement en charge. Pour l’heure, la liste complète des établissements participant à l’expérimentation n’a pas été dévoilée. Ainsi, lorsque celle-ci sera connue, les mairies (pour les écoles), départements (pour les collèges) et régions (pour les lycées) pourront entrer en contact avec les trois entreprises qui ont conçu cette tenue "made in France". Amélie Oudéa-Castéra, qui a hérité du portefeuille du désormais Premier ministre, sera chargée de ce dossier.
publié le 20 janvier à 11h20, Nathan Hallegot, 6Medias
