France

Policiers en colère : le mouvement de fronde peut-il prendre de l’ampleur ?

Des policiers marseillais ont choisi de se mettre en arrêt maladie ou de suivre le “code 562” pour dénoncer l’incarcération d’un collègue. Le mouvement pourrait bien s’étendre à d’autres parties du pays, observe BFMTV.

La colère ne faiblit pas. Le mouvement de contestation policier se poursuit après le placement en détention provisoire d’un agent de la BAC de Marseille. Ce fonctionnaire de police est accusé d’avoir roué de coups un jeune homme, en marge des émeutes, début juillet. Si la protestation a gagné, dans un premier temps, la cité phocéenne, la crainte de la voir s’étendre à tout le pays est présente.

À la suite de cette incarcération, les arrêts maladies se sont multipliés au sein de la profession. Outre dans les Bouches-du-Rhône, une centaine de policiers des départements voisins du Var et des Alpes-Maritimes seraient actuellement en arrêt maladie, note ainsi BFMTV, mardi 25 juillet. Ils seraient une quarantaine dans le Gard.

Aucun chiffre officiel national pour le moment

Les messages avec le “code 562” ont également bondi depuis plusieurs jours. Comme le relaie RTL, ce code invite les fonctionnaires à n’assurer que le service minimum au quotidien et à adopter une position d'attente. Cette position serait particulièrement suivie au sein de la fonction, assure BFMTV. Pour le moment, le ministère de l’Intérieur n’a pas publié le moindre chiffre au sujet de cette protestation et de sa propagation dans tout le pays.

D’après le syndicat Unité SGP Police FO, cité par BFMTV, 80% des policiers de la sécurité publique auraient suivi le “code 562” dans la région parisienne. À travers tout le pays, des commissariats ont aussi décidé de suivre le mouvement. Selon RTL, d’autres syndicats de police, qui n’ont pas appelé au “code 562” devaient se réunir, ce mardi 25 juillet, pour évoquer cette contestation.

publié le 25 juillet à 20h53, Baptiste Marin, 6Medias

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