Polémique Oudéa-Castéra - Stanislas : cette drôle de vengeance orchestrée par des professeurs de Perpignan
L'établissement Stanislas, au cœur de la polémique depuis les révélations autour des enfants de la nouvelle ministre de l'Éducation, est dans le viseur de certains professeurs et parents d'élèves, rapporte L’Indépendant.
La polémique autour de l'école privée Stanislas et de la ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra a eu des conséquences… inattendues. Comme le rapporte L'Indépendant, mercredi 24 janvier, des professeurs et parents d'élèves originaires des Pyrénées-Orientales ont décidé de se venger des pratiques de cet établissement controversé, accusé notamment d'avoir contourné la plateforme Parcoursup pour privilégier ses propres élèves.
Jean-Charles Monrocq, professeur au lycée Pablo-Picasso de Perpignan, a eu une drôle d'idée : inonder Parcoursup de demandes d'inscriptions en classe préparatoire à l'école Stanislas et leur rajouter une masse conséquente de dossiers à traiter. Pour que la vengeance ait un réel impact, Jean-Charles Monrocq a mis élèves et parents d'élèves dans la boucle.
Parcoursup ? "Une fumisterie !"
Séduite par l'idée, la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves a même prévu de généraliser cette vengeance en diffusant une lettre sur les réseaux sociaux et en appelant ses adhérents, par mail, à formuler des vœux et sous-vœux pour l'école Stanislas sur la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur.
À noter que la vindicte des professeurs et parents d'élèves, et pas uniquement ceux des Pyrénées-Orientales, ne date pas exactement d'hier. Les critiques fusent chaque année, au moment de formuler les vœux. Les soupçons de favoritisme sont légion. Selon Rémy Landri, référent de la FCPE du département, qui s'est exprimé auprès de L'Indépendant, Parcoursup "donne l’impression d’être une fumisterie".
publié le 24 janvier à 22h43, Maeliss Innocenti, 6Medias
