France

Plusieurs entreprises françaises vont tester la semaine de quatre jours

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Le but de cette expérimentation est de savoir si quatre jours de travail par semaine permettent une bonne productivité et de bons rendements. Les salariés y sont globalement favorables, alors que les chefs d’entreprises sont plus méfiants.

Pourra-t-on un jour ne travailler que quatre jours par semaine ? C’est ce qu’étudie le 4 Day Week Global, un programme international lancé en 2021 pour expérimenter cette nouvelle organisation du travail à travers le monde. Une expérimentation va avoir lieu en France à partir de février 2025, selon nos confrères de BFMTV.

Les entreprises qui se sont portées volontaires et qui ont été sélectionnées vont d’abord entrer dans une phase de planification de deux mois, de décembre à janvier. Le but est de former les employeurs et de définir les modes d’organisation spécifiques du travail pour chaque entreprise. Seront ainsi calculés le bien-être et le niveau de stress des salariés, l’évolution du chiffre d’affaires, le taux d’absentéisme, la productivité, la rentabilité et l’impact sur l’environnement.

L’exemple de l’Allemagne

Une expérimentation similaire a déjà été menée en Allemagne. Les salariés des entreprises qui ont fait le test se sont vus confier des montres connectées afin de mesurer leur niveau de stress et leur qualité de sommeil. De quoi fournir des résultats complets pour mener l’étude.

Pour rappel, le modèle de la semaine de cinq jours tel que nous le connaissons date de 1926, lorsqu’Henry Ford a révolutionné le temps de travail. Avant cela, la norme était de travailler six jours par semaine. Depuis, cela n’a pas beaucoup évolué, bien que le nombre d’heures par jour ait diminué. Alors, ce nouveau modèle de quatre jours par semaine pourrait bien révolutionner le temps de travail. Il faut tout de même comprendre que Ford a apporté la semaine de cinq jours après avoir constaté de réels gains de productivité, qui ont conduit à une diminution du temps de travail. Reste à voir si le mécanisme inverse, à savoir la diminution du temps de travail qui apporte de la productivité, pourrait fonctionner.

publié le 26 octobre à 14h24, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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