France

Plus lent, mais moins cher ? Le plan de la SNCF pour faire baisser la facture des trajets des usagers

D’ici 2024, la SNCF va élargir son offre sur les trains lents, mais dont les billets sont moins chers. Ainsi, Bordeaux, Rennes et Bruxelles devraient être desservies dans un futur proche.

Le temps, l’argent… Force est de constater que, une nouvelle fois, la sempiternelle formule a quelque chose de vrai. Et ce n’est pas à la SNCF qu’on dira le contraire, puisque la compagnie ferroviaire a décidé d’élargir son nombre de destinations concernées par ses "Ouigo Train Classique", plus lents, mais moins onéreux. Un service déjà disponible depuis 2022, indique Europe 1, sur les trajets Paris-Lyon et Paris-Nantes.

Cette fois-ci, les nouvelles lignes de "Ouigo Train Classique" desserviront Rennes, Bordeaux et même la Belgique avec Bruxelles. Il s’agit de trains qui n’outrepassent pas la limite de 160 km/h, précisent Les Echos, et qui comptent de nombreux arrêts entre le départ et l’arrivée. La SNCF a ainsi déposé un dossier de notifications auprès de l'Autorité de régulation des transports, précise le quotidien, pour ces nouvelles destinations. Un lancement le 15 décembre 2024 est attendu.

Gagner du temps ou de l'argent ?

Pour sûr, les prix ont de quoi séduire. Selon Les Echos, un tarif fixe sera proposé, allant de 10 à 49 euros pour les adultes et de 5 à 8 euros pour les enfants. Les neuf voitures seront celles d’anciens trains Corail, remises au goût du jour et pouvant accueillir jusqu’à 720 personnes. À titre d’exemple, le trajet Paris-Bordeaux se fera en près de cinq heures trente, contre un peu plus de deux heures avec un TGV, souligne Ouest-France.

Il faudra donc prendre son mal en patience, quitte à payer moins cher. Une situation qui ne convient pas à tout le monde. "À moins que le prix soit vraiment moins cher, sur un long trajet, je préfère prendre moins de temps surtout si je vais plus loin pour pouvoir plus profiter là où je serai", explique une adolescente au micro d’Europe 1. D’autres, en revanche, se disent prêts à tuer l’ennui, grâce à un attirail de divertissements pensé à l’avance.

publié le 4 août à 09h50, Théo Rampazzo, 6Medias

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