France

Pierre Palmade : sa détention provisoire levée, le parquet fait appel

Placé en détention provisoire depuis le 27 février, l'humoriste Pierre Palmade a finalement été remis en liberté pour motif médical, selon des informations du Parisien et de BFMTV. Il reste cependant hospitalisé.

Nouveau rebondissement pour Pierre Palmade. La juge d'instruction, en charge de l'enquête sur l'accident du 10 février impliquant l'humoriste de 54 ans, a décidé de lever sa détention provisoire pour raisons médicales, selon des informations dévoilées par Le Parisien et BFMTV lundi 6 mars. Il reste hospitalisé dans l'établissement du Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine. Son contrôle judiciaire est également maintenu. Sa détention avait été mise en place le 27 février dernier.

Dans la foulée de cette annonce, le procureur de la République de Melun a pris la décision de faire appel, suspendant ainsi sa remise en liberté. C'est désormais à la cour d'appel de Paris de décider si Pierre Palmade sera bel et bien remis en liberté sous contrôle judiciaire ou s'il est replacé en détention provisoire. Le premier président de la juridiction a deux jours pour statuer sur l'effet suspensif de l'appel du parquet. La décision du juge d'instruction sur le fond de la requête doit être rendue par l'une des chambres de la cour d'appel d'ici dix jours. Pierre Palmade est placé en détention provisoire depuis le 27 février, séjournant d'abord à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, puis celui de Marie-Lannelongue du Plessis-Robinson, après qu'il a été victime d'un AVC. Un mandat de dépôt avait été déposé à son encontre, ainsi qu'une mise sous écrou.

Mis en examen

Conduisant sous l'emprise de la cocaïne, Pierre Palmade est impliqué dans un accident de voiture survenu le 10 février en Seine-et-Marne, dans lequel trois autres personnes ont été gravement blessées : un homme, son fils et sa belle-soeur. Cette dernière, enceinte, a perdu le bébé qu'elle devait mettre au jour. L'artiste est mis en examen pour homicides et blessures involontaires par conducteur ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l'emprise de produits stupéfiants. Il risque jusqu'à 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende, selon Le Télégramme.

publié le 6 mars à 20h30, Orange avec 6Medias

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