Périphérique, Concorde… les dossiers où Dati pourrait jouer de mauvais tours à Anne Hidalgo
© Firas Abdullah/ ABACA - Rachida Dati va-t-elle s'en prendre aux projets d'Anne Hidalgo ?
Nommée ministre de la Culture jeudi 11 janvier, Rachida Dati n’a pas fait que des heureux en arrivant au gouvernement. Adversaire d’Anne Hidalgo depuis 2020 à Paris, l’ancienne garde des Sceaux pourrait ralentir certains projets importants à venir de la maire de la capitale.
Vont-elles encore plus se “crêper le chignon“ ? Depuis la nomination au ministère de la Culture ce jeudi 11 janvier de Rachida Dati, c’est la question qui agite Paris, comme le rappelle Marianne. Les fonctions changent mais la rivalité demeure entre Anne Hidalgo et la maire LR du 7e arrondissement de la capitale. Adversaires depuis 2020 où les deux femmes étaient candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo n’avait pas tardé à réagir sur son compte Instagram au nouveau gouvernement : “Je souhaite bon courage aux acteurs du monde de la culture, compte tenu des épreuves qu’ils vont traverser avec la nomination de Rachida Dati.“
Cette nouvelle nomination de Rachida Dati pourrait rabattre les cartes où l’ancienne garde des Sceaux pourrait chambouler les projets de la ville de Paris. En effet, la ministre de la Culture pourrait notamment poser son veto sur certains aménagements urbains comme sa prédécesseure Rima Abdul-Malak a pu le faire. L’ancienne ministre avait suspendu les travaux de démolition du laboratoire de Pierre et Marie Curie. Parmi les projets où Anne Hidalgo pourrait trouver Rachida Dati sur son chemin, on trouve la refonte de la place de la Concorde où une consultation de l’État est nécessaire pour effectuer ces travaux.
Le projet épineux du périphérique
Principal projet à venir dans l’année, la mairie de Paris souhaite baisser la vitesse sur le périphérique de 70 à 50 km/h. Un gros dossier de la Capitale suscitant la discorde où Rachida Dati pourrait éventuellement freiner les démarches en coulisses. Dans un entretien au Parisien le 10 janvier, l’adjoint à la mairie de Paris David Belliard évoquait cette éventualité : “Le périphérique parisien passera à 50 km/h cet automne, sauf si l’Etat nous attaque“. Voie d’intérêt national, l’Etat est contraint d’apposer son aval pour approuver la modification de la limite de vitesse.
publié le 13 janvier à 15h36, Quentin Martins, 6Medias