France

Pâtes, glace, alcool... Quels produits ne peut-on plus acheter au supermarché avec des tickets-restaurant ?

© Andrei Antipov/AdobeStock

Depuis le 1er janvier 2025, l’utilisation des tickets-restaurant se limite aux produits directement consommables. Désormais, les produits non-réfrigérés ou les viandes et les poissons non transformés ne sont plus éligibles aux titres-restaurant.

La dérogation permettant d'utiliser les tickets restaurant pour faire ses courses devait être effective jusqu'en 2026. En raison de la censure du gouvernement mené par Michel Barnier début décembre, elle n'a pas pu être prolongée. Certains produits ne peuvent ainsi plus être payés par titres-restaurant dans les supermarchés… et la liste est assez importante ! Alors il est temps de se mettre à la page pour éviter les mauvaises surprises en caisse.

Seuls les produits consommables immédiatement peuvent être achetés avec les titres-restaurant, avec toujours la limite de 25 euros par jour hors dimanche et jour fériés, depuis le 1er janvier 2025. Ainsi, oubliez les produits non-réfrigérés (hors boisson) comme les pâtes, le riz, la farine, l'huile, les viennoiseries, tous les produits vendus au rayon épicerie, ainsi que l'alcool. Les produits non-alimentaires ne sont évidemment pas non plus éligibles à ce moyen de paiement.

Bientôt une loi permettant de prolonger la dérogation ?

Mais ce n’est pas tout ! Parmi les produits réfrigérés, les glaces et sorbets ne sont plus éligibles. C’est aussi le cas des viandes et poissons non transformés. C’est par exemple le cas du jambon, du bacon, du salami, du saumon et de la truite fumés ainsi que de certaines saucisses.

À l’inverse, les sandwichs, les salades composées, les plats préparés, les yaourts et desserts laitiers, les boissons non alcoolisées, et même du poisson transformé frais ou encore la charcuterie peuvent toujours être payés à l'aide de vos titres-restaurant.

Autre bonne nouvelle : un débat au Sénat devrait avoir lieu le 15 janvier pour faire encore évoluer la situation dans les mois qui viennent. La chambre haute a inscrit à son ordre du jour du 15 janvier la proposition de loi visant à prolonger la dérogation. Cependant, l'ordre du jour n'est établi qu'à titre provisoire.

publié le 4 janvier à 15h15, Teddy Perez, 6Medias

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