France

Passage à tabac d’une adolescente à Lyon : les quatre jeunes filles placées sous contrôle judiciaire

Samedi 16 décembre, les quatre jeunes filles suspectées d'avoir menacé de mort et roué de coups une adolescente dans le 9e arrondissement de Lyon ont été présentées à un juge des enfants et placées sous contrôle judiciaire, rapporte BFMTV. Le lien entre cette agression et une plainte pour viol déposée par la victime a été établi.

Samedi 16 décembre, les quatre adolescentes soupçonnées d’avoir agressé une jeune fille dans le 9e arrondissement de Lyon ont été placées sous contrôle judiciaire, après avoir été présentées à un juge à l'issue de leur garde à vue, a expliqué BFM, citant une information du procureur. Elles sont soupçonnées d'avoir passé à tabac une jeune fille de leur âge dans un sous-sol de la capitale des Gaules. "Ces faits auraient été commis à la suite d’une plainte pour viol déposée par la victime à l’encontre du frère de l’une des adolescentes suspectées d’avoir commis les violences", avait souligné le parquet plus tôt dans la journée.

Une journée d’incapacité de travail

"Les investigations concernant les faits de viol sont en cours et le mineur mis en cause se trouve actuellement en garde à vue", avait précisé le procureur. Le mis en cause, qui a depuis été remis en liberté et placé sous surveillance judiciaire, aurait démenti les accusations de viol, d’après un proche de la famille. C’est dans le sous-sol d’un immeuble qu’avait eu lieu le passage à tabac, le 10 octobre dernier. Sur la vidéo de l’agression, on aperçoit trois adolescentes s’en prendre à une fille de 13 ans pendant qu'une quatrième filme la scène. On peut également y entendre l'une des jeunes filles proférer une menace à la victime, lui assénant un : "Reparle encore de mon frère". Cette agression a valu à la jeune fille une journée d’incapacité de travail.

Une autre plainte avait été déposée le 12 octobre, concernant les violences qu’elle a subies. Depuis, une enquête a été ouverte pour "menaces de mort réitérées" et "violences conjugales". Le 14 décembre, une première suspecte avait été interpellée après s’être rendue d’elle-même au commissariat. Vendredi 15 décembre, elle et ses trois complices présumées avaient été placées en garde à vue. Aucune des jeunes filles interpellaient ne présentaient d'antécédents judiciaires.

publié le 16 décembre à 20h54, Nathan Hallegot, 6Medias

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