"Pas des jouets" : la tendance aux animaux miniatures inquiète les associations
© Unsplash - Venu des États-Unis, l'engouement des animaux miniatures gagne la France.
Les associations de défense des animaux sont préoccupées par la nouvelle tendance aux animaux miniatures. Bien que très mignons, cela reste de véritables être vivants, comme le rappellent BFMTV et le New York Times.
Cochons, vaches, chèvres ou encore ânes… De plus en plus de vidéos d’animaux miniatures font le tour des réseaux sociaux depuis quelques années, détrônant presque les animaux de compagnie classiques, comme les chiens ou les chats. Aux États-Unis, l’engouement est tel que les prix ont explosé. Selon le New York Times, une mini-vache peut se vendre 8.000 euros. En France, il faut débourser entre 500 à 1.000 euros.
Face à la demande toujours plus forte, les élevages font désormais de la pédagogie : "Ils sont petits et demandent effectivement moins de nourriture", explique Franck Sasso, président de l’association "La contrée des minis", sur BFMTV. "Mais ils ont besoin d’autant d’affections et de câlins qu’un grand animal !" Avant toute adoption le gérant s’assure, en instaurant des "jours de réflexion", que les familles ont mûrement réfléchi au projet d’accueillir un animal, aussi petit soit-il.
Une mini-vache de 300 kg
Comme le souligne Franck Sasso, ce temps de réflexion est nécessaire pour "prendre conscience qu’ils accueilleront un animal, dont il faudra s’occuper pendant plusieurs années." Car comme le précise le New York Times, si par exemple une mini-vache fait un tiers d’une vache de taille standard (entre 90 et 1,10 mètre au garrot), cela reste des animaux plutôt lourds, pouvant atteindre les 300 kg.
publié le 17 avril à 16h23, Laureline Chatriot, 6Medias