Paris : un vol à destination de Nice contraint de faire demi-tour peu avant l'arrivée
© Parsons Steve/PA Wire/ABACA (Photo d'illustration)
Vendredi 12 avril, un vol Air France, censé relier l’aéroport de Paris-Orly à celui de Nice, a dû rebrousser chemin en raison d’un "incident technique", alors qu'il était presque arrivé à destination, rapporte BFMTV.
Revenir sur ses pas à quelques mètres de la ligne d'arrivée. C’est la mésaventure rencontrée par les passagers d’un vol Paris-Nice, vendredi 12 avril. L’avion, un Airbus A320 affrété par Air France, a décollé de l’aéroport d’Orly à 14h44. Mais après quarante-cinq minutes passées dans les airs, l’équipage a eu l’ordre de rentrer à Paris en raison d’un "incident technique", indique BFMTV.
Un choix qui a provoqué l’incompréhension à bord, alors que l’avion devait atterrir aux alentours de 15h53 dans la ville azuréenne, soit à peine une vingtaine de minutes plus tard. Selon les explications apportées à BFMTV par Air France-KLM, l’intervention à réaliser sur l’appareil ne pouvait pas être effectuée à l’aéroport de Nice. À 16h09, l’Airbus A320 a donc atterri à Orly, d’où il était parti près d’une heure et demie auparavant.
Intervention impossible à Nice
De retour à Paris, les passagers ont ensuite dû patienter, à bord de l’appareil, le temps que les mécaniciens interviennent. Après trente minutes d’attente, l’avion étant dans l’incapacité de repartir, ils ont finalement été débarqués. "Les gens auraient préféré qu'Air France fasse venir des mécaniciens à Nice. Mais ils nous ont dit que c'était la procédure, de repartir à Paris", a ainsi expliqué l’un d’eux auprès de Nice-Matin.
La compagnie aérienne a justifié ce choix auprès de BFMTV en expliquant qu’il pouvait être "nécessaire de faire effectuer les réparations par les équipes de maintenance d’Air France des bases parisiennes de Roissy ou Orly", selon le "degré technique d’intervention nécessaire et des équipements à mobiliser".
Le passager interrogé par Nice-Matin a quant à lui expliqué être "habitué à cette navette et ses aléas", et avoir ainsi pu réserver un autre vol rapidement. "Je ne sais pas si c'est le cas de tout le monde ce soir", avait-il cependant souligné.
publié le 15 avril à 16h00, Théo Rampazzo, 6Medias
