France

Paris : un mineur arrêté à l'aéroport d'Orly en raison de son identifiant Bluetooth inquiétant

© Pixabay (Photo d'illustration)

Lors d’un vol Transavia entre Agadir et Paris, le personnel de bord a été interpellé par le nom d’un identifiant Bluetooth troublant, "Engin explosif improvisé". Après de nombreux contrôles, un mineur a été placé en garde à vue, rapportent Le Parisien et BFMTV.

Panique à bord, dimanche 11 août. Pendant un vol de la compagnie Transavia entre Agadir, au Maroc, et Paris, le personnel de bord a remarqué qu’un inquiétant identifiant Bluetooth s’était glissé parmi les appareils des passagers : "Engin explosif improvisé". Pas rassuré, l’équipage a rapidement contacté l'aéroport de Paris-Orly, qui a à son tour fait passer l’information à la gendarmerie des transports aériens, rapporte BFMTV.

Résultat, les 153 passagers de l’avion ont été contrôlés et fouillés à l'arrivée pour vérifier qu’aucun engin explosif ne se trouvait dans les bagages et tenter de retrouver le propriétaire de l’identifiant Bluetooth incriminé. "D’abord, il a fallu vérifier chaque bagage. Puis, il a fallu démasquer l’individu qui avait cet identifiant. À chaque fois que quelqu’un était contrôlé, il était ensuite mis en attente dans une salle isolée. C’était très long. Mais on n’avait pas le choix", a ainsi confié une source proche de l’enquête au Parisien.

Le coupable placé en garde à vue

Après plus de trois heures et demie de recherches, les forces de l’ordre ont finalement découvert que le nom était relié au téléphone d’un mineur, de retour de vacances avec ses parents. Malgré la tentative de ce dernier, qui a essayé de modifier son identifiant, l’adolescent a été repéré et placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie des transports aériens pour "communication de fausse nouvelle compromettant la sécurité d’un aéronef en vol", précise le quotidien francilien.

En février 2023, une histoire similaire s’était déroulée lors d’un vol au départ d’El Paso, au Texas. Avant le décollage, un lycéen avait partagé un message aux autres passagers détenteurs d’iPhone via AirDrop, indiquant qu’il était en possession d’une bombe. Le vol avait alors été retardé de quatre heures et le jeune homme arrêté par les forces de l’ordre, rapportait BFMTV.

publié le 12 août à 11h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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