Paris : un homme muni d’un jerrican et sous bracelet électronique interpellé près de l’Élysée
© Google Street View - Le palais de l'Élysée, dans le 8e arrondissement de Paris.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 février, un individu a été arrêté près du palais présidentiel après avoir demandé à rencontrer Emmanuel Macron. Selon Actu17, l’homme revêtait un bracelet électronique et ne pouvait quitter Angers.
Un homme réclamant prendre langue avec Emmanuel Macron près de l’Élysée, à Paris, a été arrêté. Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 février, a rapporté le site Actu17. Le suspect portait un bracelet électronique associé à une interdiction de quitter Angers (Maine-et-Loire). Il a été transféré vers une infirmerie psychiatrique.
La scène a eu lieu vers minuit. Une voiture Renault Mégane s’est arrêtée près du palais présidentiel. Avertis, les policiers présents ont demandé au conducteur de ne pas stationner. L’homme aurait alors rétorqué vouloir échanger avec Emmanuel Macron, précisant disposer de "révélations" à communiquer au chef de l’État, selon Actu17.
Une garde à vue rapidement levée
Le contrôle effectué par les forces de l’ordre a révélé la présence d’un jerrican d’essence vide et d’un contenant de gaz. Le parquet a indiqué à BFMTV que ces objets n’étaient pas "inquiétants". En outre, le contrôle n’a révélé la présence d’aucun objet religieux, selon France Bleu. Lors de sa garde à vue, le suspect aurait dit être un "prophète". Un médecin a ordonné la levée de la garde à vue, l’estimant inadéquate avec l’état psychiatrique de l’homme.
À l’Élysée, plusieurs centaines de personnes sont chargées de protéger le Président, le bâtiment et la logistique, comme le précisait en décembre 2022 20minutes. La sécurité s’est renforcée depuis l’élection d’Emmanuel Macron, en 2017. Aucune voiture n’est autorisée à circuler dans les rues situées aux alentours du palais. Les piétons peuvent déambuler en journée, mais pas la nuit. Seule exception, la tenue des conseils de ministres ou de défense, qui se traduisent par une fermeture des accès.
publié le 26 février à 17h20, Antoine Grotteria, 6Medias