Paris : un élu veut organiser un défilé "cinglé" de chameaux, la mairie et les associations vent debout
© Pixabay (Photo d'illustration)
Christian Schoettl, maire de Janvry, en Essonne, souhaite organiser un défilé de chameaux et de dromadaires à Paris, le 20 avril. L’Hôtel de Ville et les associations de défense des animaux ont déjà donné leur avis défavorable, rapporte Le Parisien.
Il veut faire de ce défilé "le plus cinglé de l’année". Christian Schoettl, maire sans étiquette de la commune de Janvry, en Essonne, souhaite faire parader dromadaires, chameaux, lamas et alpagas dans les rues de Paris le 20 avril, rapporte Le Parisien. Un projet fou, motivé par sa passion pour ces animaux, pour lequel il a lancé un véritable salon international en 2019 et dont il possède quelques spécimens chez lui, précise le quotidien francilien.
Pour réaliser son projet, Christian Schoettl entend mobiliser "un service d’ordre de 80 personnes, un ramasseur de crottes, deux ambulances-chameaux et trois vétérinaires", afin d’accompagner les bêtes sur un parcours de 3,5 kilomètres. Pour couronner le tout, "ils seront escortés par 34 délégations étrangères, dont l’oncle du prince héritier de l’Arabie saoudite", souligne l’édile.
Seul contre tous
Seulement, voilà, l’idée ne séduit pas tout le monde. Le Parisien annonce que la Mairie de Paris, la Préfecture de police et des associations de défense des animaux comptent bien s’opposer à cette manifestation pour le moins insolite. Bien que cela soit rare mais pas impossible, Anne Hidalgo et Rachida Dati partagent la même vision, et la Ville de Paris ainsi que la Mairie du 7e arrondissement ont émis un avis défavorable.
Dans cette lignée, l’association Paris Animaux Zoopolis s’insurge, indique Le Parisien, et Amandine Sanvisens, sa cofondatrice, estime que "Christian Schoettl prend les camélidés pour des jouets". Pour faire capoter le défilé, les opposants pourraient invoquer la possibilité de "troubles à l’ordre public", mais l’optimisme n’est pas de mise, selon une source évoquée par le quotidien. En cas d’interdiction, Christian Schoettl promet de déposer "un recours en urgence devant le tribunal administratif".
publié le 15 avril à 17h20, Théo Rampazzo, 6Medias