Paris : deux personnes surprises en train de pratiquer du "train surfing" sur le métro parisien
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Deux personnes ont été surprises, dimanche 14 avril, par les agents de la sécurité de la RATP en train de s'adonner à la pratique du "train surfing", rapporte BFM Paris-Île-de-France. Un d'eux a pu être arrêté. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement.
Des agissements particulièrement dangereux. Il était aux alentours de 19 heures, dimanche 14 avril, lorsque deux individus ont été surpris par les agents du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) de la RATP en train de pratiquer du "train surfing" sur les rames du métro parisien, rapporte BFM Paris-Ile-de-France. Cette pratique hautement dangereuse consiste à monter sur le toit d'une rame de métro en marche.
D'abord remarqués sur l'un des métros de la ligne 2 à la station Stalingrad, les deux protagonistes sont parvenus à poursuivre leur trajet jusqu'à la station Jaurès située quelques arrêts après. Profitant d'une portion aérienne du métro, les deux individus ont alors sauté du toit de la rame avant de prendre la fuite.
Un homme en garde à vue, le deuxième en fuite
Appréhendé à la station Valmy par les agents de la GPSR, l'un des deux "train surfers" a alors été conduit au commissariat, puis placé en garde à vue avant d'être présenté à un officier de la police judiciaire. Le second protagoniste, lui, a réussi à prendre la fuite sans être retrouvé. Déféré pour "pénétration et circulation dans une partie de la voie ferrée, ou de ses dépendances non affectées à la circulation publique dans les transports publics ferroviaires", le suspect encourt une peine de six mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende.
La pratique du "train surfing", qui consiste à monter sur le toit d'un train ou d'un métro en mouvement tout en se filmant, peut s'avérer très dangereuse pour ses adeptes. En septembre 2023, un jeune homme de 16 ans avait ainsi été gravement blessé après avoir "surfé" sur la ligne 6 du métro parisien. Depuis 2015, trois personnes ont aussi trouvé la mort sur le réseau francilien en voulant pratiquer le "train surfing".
publié le 16 avril à 10h51, Kévin Comby, 6Medias
