Paris : Clément Beaune met en garde les taxis qui n'acceptent pas les cartes bancaires
© Joly Victor/ABACA
À sept mois des Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris, le ministre des Transports Clément Beaune n'a pas caché sa colère quant à la pratique "illégale" et "inacceptable" des taxis parisiens qui refusent les paiements par carte bancaire.
C'est une pratique qui tend à se généraliser et qui agace le ministre des Transports. Sur X, dimanche 31 décembre, Clément Beaune a annoncé son intention de renforcer les contrôles auprès des taxis parisiens qui n'acceptent pas le paiement des courses par carte bancaire, rapporte TF1 info.
Sur son réseau social, le ministre a évoqué un "test mystère" qui a permis de faire un constat selon lequel "un taxi sur 3 refuse le paiement par carte bancaire. Je l'ai déjà dit à la profession : c'est illégal et inacceptable", a-t-il fustigé, avant de prévenir que : "Nous renforcerons les contrôles et les sanctions."
Une obligation depuis 2015
Si de tels comportements à "200 jours des Jeux" ont de quoi agacer Clément Beaune, c'est que les chauffeurs qui s'adonnent à cette pratique sont purement et simplement dans l'illégalité. En effet, depuis le 2 octobre 2015, les taxis ont l'obligation de disposer à l'intérieur de leur véhicule un terminal de paiement électronique pour les règlements par carte bancaire. Une mesure adoptée à l'époque dans le cadre de la loi Thévenoud qui visait à équilibrer la concurrence entre les taxis et les VTC. La loi Grandguillaume, entrée en vigueur en décembre 2016, précise elle que : "Pour toutes les courses réalisées par un taxi, quel que soit le montant du prix, le passager peut payer dans le véhicule par carte bancaire."
Ainsi, en cas d'absence de terminal, le chauffeur de taxi est passible du retrait de sa carte professionnelle et d'une amende de troisième classe, précise franceinfo. En cas de refus, le client dispose également de la possibilité de saisir le numéro d'identification du taxi et de son numéro d'autorisation de stationnement en vue d'un signalement auprès des services préfectoraux.
publié le 1 janvier à 16h10, Kévin Comby, 6Medias