France

Pain au chocolat ou chocolatine, Emmanuel Macron a tranché

Le sujet amuse autant qu'il divise : doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ? Une question à laquelle Emmanuel Macron a apporté sa réponse lors d'un discours prononcé à l'Élysée.

C'est un débat qui anime les passions depuis de nombreuses années. Si les habitants du Sud-Ouest sont partisans de la chocolatine, dans le reste de l'Hexagone, beaucoup sont tentés de qualifier de pain au chocolat l'une des plus viennoiseries les plus populaires de France. Une "guerre" du nom qu'Emmanuel Macron a tenté de trancher lors de son discours à l'occasion de l'Epiphanie qui s'est tenu à l'Élysée ce vendredi 5 janvier, rapporte Cnews.

Sur un ton décontracté et sous les amusements de l'assemblée, le chef de l'État a ainsi lancé : "Chez moi, on dit pain au chocolat". Et de préciser : "Heureusement que la baguette n'ait pas ce problème selon les zones", le tout en mettant en avant le savoir-faire des boulangers français.

Un programme chargé

Si l'heure était à la fête et à la décontraction pour fêter l’Épiphanie, reste que le programme des prochains jours d'Emmanuel Macron s'annonce chargé. Alors que les rumeurs d'un futur remaniement ne laisse presque plus aucune place au doute, la question qui se pose désormais et celle de savoir si Élisabeth Borne sera ou non maintenue à son poste à Matignon. Plusieurs noms reviennent toutefois régulièrement pour la remplacer, à commencer par Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des Armées, rapporte TF1 info. Venant de droite, l'ancien président du conseil départemental de l'Eure est un proche du président à qui ce dernier fait entièrement confiance. À droite, Bruno Le Maire en poste à Bercy est aussi dans la liste des potentiels candidat au poste, même si ses relations avec le chef de l'État sont moins bonnes.

Après le vote dans la douleur de la loi immigration à la mi-décembre, Emmanuel Macron pourrait aussi être tenté d'aller chercher une personnalité issue des rangs de la gauche. Ainsi l'ancien président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand ou Julien Denormandie sont régulièrement cités. "Macron sait que cela va être de moins en moins facile pour lui. Il a besoin de gens roulant à 100% pour lui, de revenir aux sources", a déclaré au Parisien, un marcheur de longue date.Verdict dans les prochains jours...

publié le 6 janvier à 09h47, Kévin Comby, 6Medias

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