Orne : le premier adjoint de la ville de Flers positif à la cocaïne au volant, il nie fermement
© Roses Nicolas/ABACA
Lori Helloco, premier adjoint à la ville de Flers (Orne), a été flashé pour un grand excès de vitesse en août dernier. Après un test salivaire, il s’est avéré qu’il était positif à la cocaïne. Toutefois, il nie en avoir consommée.
C’était il y a un peu moins de deux mois, mercredi 7 août. Le premier adjoint à la ville de Flers (Orne) Lori Helloco est au volant de sa Citroën C6 sur la D924 entre Flers et Briouze à 164 km/h au lieu de 110km/h. Le candidat du Nouveau Front populaire (NFP) aux dernières élections législatives a été flashé par les gendarmes en grand excès de vitesse vers 19h. “J’ai remarqué qu’elle toussotait. "J’ai voulu la décalaminer, c’est une voiture qui a 240 chevaux. On ne s’aperçoit pas de la vitesse", a-t-il expliqué à Ouest-France, lundi 30 septembre.
Les gendarmes ont alors effectué un test d’alcoolémie, qui s’est avéré négatif. Un test salivaire a également été réalisé pour détecter la présence ou non de stupéfiants. Celui-ci s’est révélé positif à la cocaïne. Le conseiller municipal reconnaît l’excès de vitesse mais nie fermement avoir consommé de la cocaïne. Il plaide l’intoxication involontaire. "Je ne reconnais pas ce que je n’ai pas fait. Je n’ai pas consommé", a-t-il affirmé.
L’hypothèse du faux-positif
Lori Helloco est alors emmené, à sa demande, à l’hôpital de Flers pour réaliser une prise de sang. "Si j’avais consommé, je l’aurais reconnu et n’aurais pas demandé de contre-expertise. Depuis deux mois, j’attends toujours les résultats de cette contre-expertise", a-t-il également raconté. Le lendemain du contrôle, le 8 août, il a effectué, de son initiative, un test urinaire et une prise de sang. Les résultats se sont avérés négatifs. "J’ai appelé les gendarmes pour les prévenir d’annexer les analyses au dossier. Je n’ai pas eu de réponse", a-t-il expliqué.
Mais comment expliquer le premier test positif à la cocaïne ? "Je n’ai pas de réponse", a affirmé Lori Helloco, émettant plusieurs hypothèses, dont celle du manque de fiabilité des tests : "Des faux-positifs, il y en a souvent". L’avocat de profession n’a toujours pas été auditionné par les forces de l’ordre. Pour l’excès de vitesse, son permis de conduire a été suspendu neuf mois.
publié le 30 septembre à 17h05, Lilian Moy, 6Medias