Opération antiterroriste en Meurthe-et-Moselle : les suspects ont tous été libérés sans poursuite
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Cinq hommes, âgés entre 20 et 23 ans, avaient été interpellés à Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Toul vendredi 22 décembre, rapporte BFMTV. Au terme de leur garde à vue, tous ont été relâchés sans aucune poursuite à leur encontre.
La vigilance à son maximum. Après leur arrestation à Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Toul en Meurthe-et-Moselle et leur placement en garde à vue vendredi 22 décembre dans le cadre d'une opération antiterroriste, les cinq individus faisant l'objet de l'enquête ont tous été libérés sans aucunes poursuites à leur encontre, rapporte BFMTV, lundi 25 décembre. Âgés de 20 à 23 ans, et gravitant autour de la "mouvance islamique", tous avaient été interpellés pour association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de commettre un ou plusieurs crimes d'atteintes aux personnes.
Si quatre d'entre eux avaient été libérés samedi 23 décembre dans la soirée, la détention du cinquième avait été prolongée, avait précisé une source proche de l'enquête samedi.
Un possible passage à l'acte
L’investigation, menée par des policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) avait conduit à l'arrestation des cinq suspects. L'un deux se trouvait même dans sa chambre universitaire, précise l'Est Républicain. Les cinq individus étaient sous surveillance. Ils avaient notamment effectué des repérages sur le marché de Noël de Strasbourg, relate Le Parisien.
"Les investigations ont pour objet de vérifier s'il y avait un projet de nature terroriste, son état d'aboutissement et quel était la ou les cibles, le cas échéant", explique une source à BFMTV. Dans le domicile de l'un des suspects, une vidéo tournée sur le marché de Noël de Strasbourg a été trouvée où l'on peut entendre cette phrase : "Et là, on tire", cite une source à BFMTV.
"Ils vont faire des levées de doute, confirmer ou infirmer les informations qu’ils avaient avant de les arrêter. Le mot d’ordre actuellement, et notamment depuis le 7 octobre, c’est l’anticipation. Ils préfèrent prévenir que guérir, c’est une période particulière", a expliqué à BFMTV Pierre Martinet, ancien agent de la DGSE.
publié le 25 décembre à 12h35, Romain Strozza et Kévin Comby, 6Medias