"On n'est pas violents" : les agresseurs présumés du petit-neveu de Brigitte Macron s'expriment
© Google Maps - L'une des boutiques Jean Trogneux à Amiens.
Après l’allocution du président de la République, le petit-neveu de Brigitte Macron a été agressé à Amiens. Les agresseurs présumés témoignent sur RMC, affirmant avoir voulu uniquement défendre un camarade.
Le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, a été agressé lundi à Amiens, après la diffusion de l’interview du président de la République. Huit personnes ont été interpellées. Quatre d’entre elles seront jugées, dont trois hommes majeurs et une jeune femme de 16 ans. Au micro de RMC, trois des agresseurs ressortis libres de leur garde à vue, ont expliqué avoir voulu défendre leur camarade.
"On n'est pas violents, nous", ont réagi les jeunes, expliquant avoir voulu se défendre face à Jean-Baptiste Trogneux. Ce soir-là, le petit groupe aurait fait partie d’un rassemblement dans les rues d’Amiens, en signe de protestation contre la politique du Président, tout juste interviewé sur TF1.
"Le petit-neveu de Brigitte Macron a poussé quelqu’un sur une poubelle"
"On a mis quelques poubelles et il y a le petit-neveu de Brigitte Macron qui a poussé quelqu’un sur une poubelle, commencent-ils, On l’a défendu et [Jean-Baptiste Trogneux] est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, soi-disant des coups de poing, des coups de pied”.
Et les agresseurs présumés de poursuivre : "Ça n'est pas parce que c’est le neveu de Brigitte Macron qu’il faut le défendre. On vit dans une drôle de France, il faut se réveiller".
D'après le père de la victime présumée, Jean-Baptiste Trogneux souffre "d'un hématome sur la tempe”. Il aurait reçu “différents coups sur le visage”, aurait “plusieurs doigts foulés” et “une ou deux côtes de fêlées". Le dirigeant de la chocolaterie éponyme a reçu quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT).
publié le 17 mai à 08h35, Orange avec 6Medias