France

Oise : son fils harcelé, et même blessé, une maman dépose plainte contre le collège

© ANDBZ/ABACA - image d'illustration - Le jeune garçon était victime de harcèlement depuis près de un an par des camarades de classe.

Après que son fils a été victime de harcèlement scolaire de la part d'un camarade de classe, une mère de famille a décidé de déposer plainte contre le collège Louise-Michel de Saint-Just-en-Chaussée pour « non-assistance à personne en danger ». Pour cette dernière, l'établissement n'a rien fait, alors même que plusieurs signalements leur avaient été faits. En vain.

Du haut de ses 12 ans, et accompagné de sa mère, un jeune garçon scolarisé au collège Louise-Michel, à Saint-Just-en-Chaussée (Oise) a déposé plainte le 1er juin dernier auprès de la gendarmerie. Le motif ? Depuis plus d'un an, l'adolescent est victime de harcèlement de la part d'un camarade de classe, et ce, de manière quasi quotidienne à chaque fois qu'il le croise, rapporte le Parisien, samedi 2 septembre. La dernière altercation en date l'a d'ailleurs marqué. Après une énième dispute durant laquelle son harceleur lui a fait un croche-pied, la jeune victime s'est retrouvée avec un tibia fracturé. Pour sa mère, c'était la fois de trop. Elle a donc décidé de déposer plainte à l'encontre du collège pour "non-assistance à personne en danger" le 18 juillet dernier.

De multiples alertes

Il faut dire que les faits de harcèlement ne datent pas d'hier. Ils ont même commencé dès son arrivée en classe de 6e. "Il y avait des gamins qui le malmenaient, lui crachaient dessus et l'insultaient", indique sa mère. L'adolescent, porteur de trouble du spectre de l'autisme (TSA), avait prévenu sa famille qui avait fait remonter l'information à la direction de l'établissement à plusieurs reprises. En vain, déplore la maman qui estime que l'établissement est responsable du dernier incident ayant entraîné une ITT de 15 jours à son enfant. "Ils attendent qu'un gamin se suicide pour faire quelque chose ?", s'insurge-t-elle.

De son côté, l'établissement indique que "des sanctions ont puni les agissements des auteurs de violence". Une réaction bien trop tardive pour la mère de famille qui a décidé de changer son enfant de collège.

publié le 2 septembre à 09h20, Kévin Comby, 6Medias

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