France

Nouvelle-Calédonie : moins de heurts violents, mais les tensions persistent

Près de deux semaines après le début de la situation de crise en Nouvelle-Calédonie, l’archipel reste paralysé. Si les affrontements entre la population locale et la police sont devenus moins violents, les tensions persistent, indique Le Monde.

Secouée depuis le lundi 13 mai par des émeutes, et malgré l’état d’urgence décrété deux jours plus tard, la crise n’est toujours pas résolue en Nouvelle-Calédonie. Le pic des affrontements semble toutefois passé et un semblant de vie quotidienne renaît par endroit sur l’île principale de l’archipel, précise Le Monde.

L’État met tout en œuvre pour rétablir l’ordre, assurer la sécurité de nos concitoyens, grâce à l’action des forces de police et de gendarmerie, et permettre à chacun de retrouver des conditions de vie quotidienne normales aussi rapidement que possible”, a assuré Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer dans un communiqué diffusé le 25 mai. Certains quartiers restant inaccessibles aux forces de l’ordre, car des barrages sont toujours en place malgré les efforts nocturnes de 2700 policiers et gendarmes.

L’aéroport de Nouméa fermé jusqu’au 2 juin

Dans le même temps, la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie a informé prolonger la fermeture de l’aéroport de Nouméa aux vols commerciaux jusqu’au dimanche 2 juin. La réouverture devra sûrement attendre les conclusions de la mission de médiation instaurée par Emmanuel Macron qui vise à renouer le dialogue avec tous les acteurs calédoniens. Le chef de l’État a révélé être prêt “à aller au référendum” sur la réforme contestée, sous réserve que les élus locaux parviennent à trouver un “accord global qui viendrait enrichir le texte déjà voté par le Parlement".

publié le 26 mai à 11h07, Emma Allamand, 6Medias

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