Nouvelle-Aquitaine : alerte aux baïnes sur les plages du littoral
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Vendredi 28 juillet, la préfecture de la Nouvelle-Aquitaine a appelé les baigneurs à la plus grande vigilance pour la fin du mois de juillet. En cause, un risque maximal de baïnes, indique France 3.
Mauvaise nouvelle pour les juilletistes en vacances sur le littoral de la Nouvelle-Aquitaine. La baignade du jeudi 27 juillet pourrait bien avoir été la dernière, alors que vendredi, la préfecture du département, au nom du préfet Etienne Guyot, a placé les plages en risque maximal pour les baïnes les 28, 29 et 30 juillet, rapporte France 3.
"Une baïne est une retenue d’eau créée par le mouvement des marées. (…) Elle ressemble à une piscine naturelle formée entre la côte et un banc de sable", rappelle la préfecture sur son compte Twitter. S’il peut donc être tentant d’aller s’y rafraîchir, le danger guette. "Selon le principe des vases communicants, les baïnes se vident avec le reflux par leur entonnoir et génèrent un fort courant vers le large", est-il précisé. Le risque de noyade n’est alors pas négligeable. Tous les ans, 20 à 30 personnes sont victimes de ces baïnes, souligne France 3.
Ne pas aller à contre-courant
Dans une vidéo publiée sur la page Internet dédiée aux baïnes, la préfecture de Nouvelle-Aquitaine donne quelques recommandations en cas de mauvaise surprise. Si un baigneur venait à être emporté par le courant, il est recommandé de se laisser porter, sans lutter ni nager, afin de conserver un maximum de forces. Il faut ensuite tenter d’alerter les autres personnes présentes sur la plage, puis attendre que le courant ne vous ramène sur la rive, "souvent en moins de 10 minutes. (...)Les courants de baïnes sont plus violents entre la mi-marée et la marée basse", indique la vidéo.
Autre potentiel danger signalé par la préfecture, la présence éventuelle de phoques. En cas de rencontre, il est recommandé de s’éloigner le plus possible de l’animal pouvant mordre, griffer, voire entraîner la noyade en raison de son poids.
publié le 29 juillet à 09h10, Théo Rampazzo, 6Médias