"Nous serons au rendez-vous pour votre sécurité", la promesse d'Élisabeth Borne aux enseignants après l'attentat à Arras
© Lafargue Raphael/ABACA
À l'occasion du Prix Samuel Paty, la Première ministre a tenu à apporter tout son soutien et une promesse de sécurité à l'ensemble de la communauté éducative, 24 heures après la mort d'un nouvel enseignant à Arras.
Un soutien sans faille. Présente à la Sorbonne pour la remise du Prix Samuel Paty, ce professeur d'histoire-géographie assassiné par un terroriste le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine, Élisabeth Borne a tenu à apporter son plein soutien à la communauté éducative, rapporte BFMTV, samedi 14 octobre. Au lendemain de la mort de Dominique Bertrand au lycée dans lequel il exerçait à Arras, la Première ministre a ainsi rappelé : "Je veux le dire à tous les enseignants, nous serons au rendez-vous pour assurer votre sécurité." D'ores et déjà, plusieurs mesures ont ainsi été prises, dont le passage du pays en "urgence attentat" et le déploiement "jusqu'à nouvel ordre" à partir de lundi, de 7 000 soldats de la force Sentinelle.
Message d'union et de cohésion nationale
En présence du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, et des membres de la famille de Samuel Paty, Élisabeth Borne a tenu à apporter son soutien en plus des professeurs, à l'ensemble des élèves qui ont pu être choqués par l'attaque, et principalement ceux de la cité scolaire Gambetta-Carnot. "L'école est le terreau de la République, on y entre élève, on y sort citoyen", a-t-elle d'abord énoncé. Et d'ajouter : "Face à la violence et au terrorisme islamiste, nous ne renoncerons pas. Nous continuerons à défendre la transmission et les savoirs, à défendre la liberté d'enseigner et de débattre."
Alors qu'une nouvelle fois la communauté éducative est touchée par une attaque terroriste, Élisabeth Borne a profité de sa prise de parole pour rappeler les symboles que ces derniers représentent, et d'assurer que le gouvernement ne cédera rien à la violence. "Quand un enseignant est attaqué, ce n'est pas seulement la République qui est visée, c'est son avenir qui est menacée", a-t-elle conclu.
publié le 14 octobre à 17h35, Kévin Comby