France

"Nous ne l’oublierons pas" : un an après le drame, les politiques rendent hommage à Dominique Bernard

© Lafargue Raphael/ABACA - Une affiche en hommage à Dominique Bernard, à Arras, en octobre 2023.

Une cérémonie est organisée à Arras, dimanche 13 octobre, où Dominique Bernard a été assassinée il y a un an. Le professeur de français a déjà reçu de nombreux hommages.

Un an après l'assassinat de Dominique Bernard, une journée de commémoration est organisée, dimanche 13 octobre. Ce professeur de français avait été assassiné dans son établissement, à Arras (Pas-de-Calais) par un ancien élève radicalisé qui lui avait infligé plusieurs coups de couteau mortels. Une minute de silence sera observée dans les établissements scolaires du pays, lundi 14 octobre. En marge de cette cérémonie, pensée par la femme et les proches du défunt comme une "séquence mémorielle et culturelle", de nombreuses personnalités politiques ont pris la parole.

"Un an après, l'absence de Dominique Bernard résonne encore dans sa salle de classe, mais les valeurs qu'il a portées – liberté, égalité, fraternité, laïcité – continuent de vivre à travers chaque esprit qu'il a éveillé. Nous ne l'oublierons pas", a écrit sur X la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a également salué "cet amoureux des livres (...). La République doit plus que jamais se tenir aux côtés de ses premières lignes que sont les enseignants."

Des hommages venus de tout l'échiquier politique

À partir de 11 heures, la cérémonie a été rythmée par des séquences de danse, où se mêlaient aussi peinture et musique. De nombreux élus locaux et membres du gouvernement y ont assisté : le ministre la Justice Didier Migaud, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal, ou encore le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand et le député LFI du Nord Ugo Bernalicis.

La culture est "l'arme la plus forte. L'école sera toujours pour nous ce bien sacré que l'on doit protéger", a déclaré le maire d'Arras, Frédéric Leturque, à la tribune. Sur X, le député de gauche François Ruffin a souhaité saluer la femme du défunt, Isabelle, à l'initiative de l'hommage. "Son mari était notre boussole humaniste, pour l’école de la République, pour la société toute entière." Marine Le Pen a quant à elle écrit que cet hommage devait "marquer notre volonté inébranlable de combattre l’idéologie islamiste partout dans notre pays".

publié le 13 octobre à 12h35, Emmanuel Davila, 6Medias

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