Noël : louer son sapin plutôt que l’acheter ? C’est désormais possible
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À Estibeaux, dans les Landes, un pépiniériste propose de louer ses sapins pour un prix sensiblement similaire à celui de l’achat. Mais les conifères, fournis en pot, seront ensuite cultivés pour être de nouveau loués l’an prochain, indique France Bleu.
À un mois de Noël, la course aux sapins est lancée. Petits, grands, recouverts de neige artificielle ou en plastique, à chacun sa préférence. Mais souvent, l’achat d’un modèle classique, posé sur sa bûche, apporte son lot de désagréments. Sans compter qu’une fois la tournée annuelle du père Noël passée, l’arbre finira sa vie à la poubelle ou sur le trottoir.
C’est notamment pour ces raisons qu’Antoine Scrive, un pépiniériste d’Estibeaux, commune située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Dax, dans les Landes, propose une formule tout à fait insolite. À partir de cette année, il est possible de lui louer un sapin en pot le temps des fêtes, rapporte France Bleu, samedi 25 novembre. Une initiative très écologique pour celui qui, depuis plusieurs années, ne vend plus de sapins coupés.
Un sapin à chouchouter
Pour Antoine Scrive, l’idée est simple : "On a réfléchi à cette alternative, car cela nous paraissait désuet de vendre des sapins 'morts', destinés, in fine, à finir à la poubelle. On préférait que ces arbres poursuivent leur vie après avoir servi de décoration dans les maisons". Une fois la location terminée, le sapin continuera d’être cultivé pour être reproposé l’année suivante. Et pour que tout se passe au mieux, la livraison du conifère s’accompagne de quelques consignes à respecter, "sur l'arrosage notamment", précise le pépiniériste.
Côté prix, il faut compter "de 32 à 49 euros pour le mois de décembre selon la taille", explique Antoine Scrive auprès de France Bleu. Par sécurité, en cas de mauvais traitement, une caution de 50 euros sera demandée. Un don de 5 euros sera effectué au service pédiatrique de l'hôpital de Dax pour chaque sapin loué. Aussi, les propriétaires de jardins pourront décider de conserver le leur, "moyennant un petit surcoût".
publié le 26 novembre à 15h20, Théo Rampazzo, 6Medias