France

Nantes : un radar à joggeurs incite à courir toujours plus vite

© Pexels - image d'illustration

Pour inciter les passants à la pratique sportive où les joggeurs à se dépasser lors de leur footing, la ville de Nantes a décidé d'installer un radar qui contrôle leur vitesse, rapporte France 3.

Un radar d'un autre genre. Si habituellement se faire flasher par un radar est rarement apprécié par les automobilistes, le petit dernier installé à Nantes à un tout autre objectif. Situé sous la grue jaune de la Venise de l'Ouest, celui-ci vise en effet à inciter les joggeurs à courir le plus vite possible, rapporte France 3 Pays de la Loire, samedi 17 février. "C'est un peu ludique, ça donne un repère de temps", se sont amusés plusieurs coureurs qui parlent d'un système "rigolo".

Si pour les sportifs les plus aguerris, le système permet de se dépasser au niveau de leur performance, pour les débutants, ce dernier a pour objectif de se lancer de nouveaux défis. "Moi, je suis lent, je viens de commencer, mais je cours entre 8 et 9 km/h globalement. Donc là, j'ai accéléré, mais je ne suis pas très rapide", a confié l'un d'eux.

Un projet pour l'année

Lancée à l'initiative de l'entreprise Coureurs, l'installation de ce radar à joggeurs est tirée des radars pédagogiques présents le long de nos routes afin d'inciter les automobilistes à ralentir. "Sauf que là, on pousse à aller vite", plaisante Henri Ternon, l'un des associés. "Des parents peuvent lancer le défi à leurs enfants. Un groupe d'amis peut se demander qui est le plus rapide (…) Il faut être à une vitesse minimum de 8 km/h et 35 km/h au maximum", a-t-il expliqué.

Expérimenté tout au long de l'année 2024, ce radar ludique vient s'ajouter à un autre projet déjà en cours, celui d'une fresque au design actif sur le sol et qui encourage à la pratique d'une activité sportive à l'instar d'une marelle.

Fort de son succès, un second radar du même type doit être installé à la fin du mois de février sur les bords de l'Erdre, au niveau du Quai Henri Barbusse.

publié le 17 février à 16h10, Kévin Comby, 6Medias

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