Mort d’Alain Delon : les hommages en Une de la presse française et étrangère

© Marechal Aurore/ABACA

Au lendemain de l’annonce du décès de l’acteur, les quotidiens français, mais aussi italiens, espagnols ou encore britanniques lui ont rendu hommage en Une.

Depuis dimanche matin et pour plusieurs jours encore, Alain Delon est sur toutes les lèvres. L’acteur français, décédé hier à l’âge de 88 ans, a fait, lundi 19 août, la Une de tous les principaux quotidiens français.

"Le dernier samouraï", a titré Le Figaro, qui lui a consacré une pleine page, optant pour une photo en noir et blanc, à l’instar de la majorité des autres journaux. Même choix du côté du Parisien et de Libération, habitués aux éloges pour leurs Unes rendant hommage après le décès d’une personnalité, et qui a titré "Delon, Plein Sommeil". Une référence plus qu’évidente au film "Plein Soleil", sorti en 1960, qui a définitivement lancé la carrière de l’acteur.

De son côté, L’Humanité a opté pour un titre évoquant le contraste entre le mythe, ses idées et son caractère parfois pointé du doigt : "La beauté du diable".

"Monument", "galant", "réactionnaire"

Les hommages se sont aussi multipliés en dehors des frontières hexagonales. Particulièrement en Italie, pays qui a vu Alain Delon être dirigé par Luchino Visconti, Michelangelo Antonioni ou encore Valerio Zurlini, dans des coproductions franco-italiennes devenues des classiques, comme "Rocco et ses frères", "Le Guépard" et "L’Éclipse". Le Corriere della Sera a titré : "Films, amours et tourments, Delon, le plus beau des divos". "Merci, au revoir", en Français dans le texte pour La Stampa, et La Repubblica s’est contentée d’un "Adieu, Alain Delon".

Outre-Manche aussi, quelques journaux ont joué le jeu, comme The Independent ou The Guardian, qui titre : "Il a offert son visage inoubliable pour secouer nos vies. Il était un monument". En Espagne, El Pais dit "adieu au galant du cinéma français". El Mundo, lui, met en avant la personnalité clivante de Delon : "Un monument du cinéma français qui provoquait la polémique. Controversé, réactionnaire et toujours au cœur de la tempête, le mythe qui a illustré le cinéma européen populaire et d'auteur s'est éteint".

publié le 19 août à 08h45, Théo Rampazzo, 6Medias

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