Mort de Lina : le corps de l’adolescente a été autopsié
© Capture d'écran BFMTV - Sur place, l'enquête continue.
Retrouvé mercredi 16 octobre, le corps de Lina a été autopsié durant le week-end, selon BFMTV. Les résultats n’ont pas encore été communiqués. Un peu plus d’un an après la disparition de l’adolescente, son corps a été découvert à Sermoise-sur-Loire (Nièvre).
Plus d'un an après la disparition de Lina, le corps de l'adolescente de 15 ans a été découvert, dans la Nièvre, à Sermoise-sur-Loire, le 16 octobre. D’après BFMTV, lundi 21 octobre, une autopsie du cadavre a eu lieu le week-end dernier. Pour le moment, les résultats n’ont pas encore été communiqués. L’étude du corps a été compliquée par son séjour dans un cours d’eau passant dans une zone boisée du petit village nivernais située à plus de 400 km de son lieu de disparition dans le Bas-Rhin le 23 septembre 2023.
Depuis mercredi dernier, des analyses génétiques effectuées en urgence par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont conclu qu’il s’agissait bien du corps de Lina. "Un reliquat de vêtements a également été retrouvé", confie une source proche de l’affaire à la chaîne d’information en continu.
Des gendarmes équipés de balises GPS
Sur place, l’enquête se poursuit. Des spécialistes en micro-algues analysent la zone pour "savoir si le corps a été mis en amont ou s'il a bougé", explique François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), à BFMTV. Les gendarmes se sont rendus dans la zone "boisée et isolée" où le corps de Lina a été retrouvé, après avoir géolocalisé le véhicule de Samuel Gonin, principal suspect qui s'est suicidé en juillet dernier. Auparavant, dans le véhicule, ils avaient découvert des traces ADN de l'adolescente, son sac à main et des cordes, dont une sur laquelle l'ADN de Lina a été retrouvé.
RTL précise que quelque 170 hectares ont été fouillés par les gendarmes autour des endroits où s'est arrêté le suspect en voiture. À chaque point d'arrêt, les enquêteurs ont défini une zone de recherche dont la taille variait en fonction du temps d'arrêt du suspect. Pour s’assurer que chaque périmètre était bien quadrillé, les gendarmes portaient tous une balise. Celle-ci permettait de connaître au mètre près leur déplacement lors des séances de ratissage.
publié le 21 octobre à 13h55, Cathy Gerig, 6Medias