Mort d’Émile : "L'hypothèse criminelle est toujours d'actualité", confirme le procureur
© Durand Thibaut/ABACA
Auprès de BFMTV, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence en charge de l’affaire sur la mort du petit Émile, a fait un point d'étape sur l'enquête, vendredi 6 septembre.
Près de six mois après la découverte de la dépouille du petit Émile dans une forêt du Haut-Vernet, le mystère reste entier sur les conditions de sa mort. Vendredi 6 septembre, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a reconnu auprès de BFMTV que "l'hypothèse criminelle est toujours d'actualité". "L'enquête est toujours en cours, tout comme les expertises génétiques. Les juges d'instruction ont approfondi les analyses techniques [ossements, vêtements etc.]", a poursuivi le magistrat en charge de l'affaire.
Selon les informations de nos confrères, les équipes du professeur Christian Doutremepuich, considéré comme le "pape de l'ADN", ont terminé leurs expertises génétiques sur les ossements d'Émile et se concentrent désormais sur l'analyse des vêtements du petit garçon. Elles devraient rendre ensuite leurs conclusions aux juges d'instruction "raisonnablement fin septembre".
Des caméras pour vérifier l'activité animale
Alors que l'hypothèse d’une intervention animale est également étudiée par les enquêteurs, des caméras ont été posées à la fin du mois de juin sur la zone où a été retrouvé le corps de l'enfant. Le but de cette manœuvre est d'analyser l’activité et l’évolution de la faune et de la flore au moment de la disparition du petit Émile et de vérifier s’il y a bien une activité animale à l’endroit où il a pu s’arrêter. Depuis le début de l'affaire en juillet 2023, plus d'une centaine d'auditions ont été réalisées par les enquêteurs. "À ce stade, aucune garde à vue n'a eu lieu", a précisé Jean-Luc Blachon à BFMTV.
publié le 6 septembre à 07h50, Quentin Marchal, 6Medias