Mort d'Émile : deux traces d'ADN retrouvées lors d'analyses
© Durand Thibaut/ABACA - Émile a disparu depuis le 8 juillet 2023
Vendredi 29 novembre, le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux a retrouvé deux traces d’ADN sur les ossements et les vêtements du petit Emile, révèle RTL. Des traces d'ADN humain et qui n'appartiendraient pas à des proches du garçon.
Une lueur d’espoir ? Le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux a retrouvé deux traces d’ADN sur les ossements et les vêtements du petit Émile, jeune garçon disparu dans la commune du Vernet en juillet 2023. Les deux traces analysées proviennent d’ADN humain et surtout inconnues, c’est-à-dire, étrangers à celui d’Émile et sa famille, a révélé RTL ce vendredi 29 novembre. Des informations nécessaires pour résoudre ce mystère ?
Encore trop de zones d’ombres
Mais ce n’est pas si simple. L’ADN retrouvé en petite quantité et dégradé empêche d’affiner la recherche de correspondances avec les ADN présents dans le fichier automatisé des empreintes génétiques. Et comme l'expliquent nos confrères, il faut au minimum douze caractéristiques pour interpréter les empreintes.
D’autant plus que ces résidus pourraient très bien venir des gendarmes eux-mêmes. Le 30 mars 2024, une randonneuse avait retrouvé les vêtements du jeune garçon, amenant l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie à réaliser des premières analyses. Des manipulations qui auraient pu entraîner la contamination des éléments, comme l’indique un spécialiste auprès de RTL : "Avec l'humidité et au bout d'un certain temps, les masques et les gants peuvent devenir poreux et laisser échapper des cellules."
Ceci étant, les recherches continuent. Le Directeur Général de la gendarmerie nationale a affirmé sur RTL, le 27 novembre, que les enquêteurs travaillent d'arrache-pied sur le dossier pour "permettre à la famille de faire son deuil."
publié le 29 novembre à 18h15, Sébastien Salpietro, 6Medias
