France

Montpellier : un congé menstruel mis en place à la rentrée en septembre 2024 à l’université Paul Valéry

À partir du mois de septembre, les étudiants menstrués de l'université Paul Valéry de Montpellier auront le droit à dix jours d'absence, sans avoir à fournir de justificatif, rapporte France 3 Occitanie.

Mini révolution à l’université Paul Valéry de Montpellier. Comme l’a expliqué France 3 Occitanie, dès la rentrée 2024, les étudiantes et les étudiants trans de la structure universitaire pourront s’absenter jusqu’à dix fois par an s'ils sont concernés par des règles douloureuses. Une grande avancée pour les personnes qui pourront bénéficier de ce nouveau dispositif sans avoir à fournir de justificatif à l’administration de l’université, qui a été obtenue grâce au Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier. "Un problème d'égalité homme femme et d'accessibilité aux études", résume le syndicaliste Fabien Bon.

"C’est pas trop tôt"

Sur le campus, l’initiative à venir a été plutôt bien accueillie. "C'est une super bonne idée. C'est pas trop tôt, ça fait des années qu'on le demande", a ainsi réagi Emma Samartino, étudiante en L1, au micro de nos confrères. Et de poursuivre : "On ne devrait pas avoir à justifier d'avoir ses règles. Toutes les femmes les ont chaque mois". La disparition de l’obligation de transmettre un certificat est, selon une de ses camarades la preuve qu'"on est plus reconnues et plus écoutées".

Depuis quelques années, le congé menstruel a le vent en poupe. Un dispositif similaire a par exemple été adopté en Espagne, au Japon ou encore en Corée du Sud. En mai 2023 en France, les députés écologistes avaient déposé une proposition de loi visant à obtenir un arrêt de travail de 13 jours par an en cas de règles douloureuses.

publié le 21 janvier à 16h10, Nathan Hallegot, 6Medias

Liens commerciaux