France

Miss France 2025 : la candidate du Nord-Pas-de-Calais victime d’une "vague de haine raciste"

© Capture d'écran Weo

Âgée de 18 ans, Sabah Aib a confié faire l'objet d'attaques racistes répétées sur les réseaux sociaux, en raison de ses origines maghrébines, rapporte La Voix du Nord jeudi 24 octobre.

Un déferlement de haine fait à nouveau polémique sur les réseaux sociaux. Comme le relate La Voix du Nord, jeudi 24 octobre, la candidate du Nord-Pas-de-Calais pour le concours Miss France 2025, Sabah Aib, a révélé mercredi soir sur son compte Instagram faire "face à une vague de haine raciste sur les réseaux sociaux en raison de (ses) origines". "Ces attaques ne sont que le reflet d’ignorance et de jalousie", fustige la jeune femme de 18 ans, qui a des origines maghrébines.

"Mon nom fait partie de mon identité et il n’a rien à voir avec ma nationalité. La France est un pays multiculturel et avoir un nom qui vient d’ailleurs ne change en rien le fait que je sois Française", a insisté celle qui a été désignée samedi 19 octobre à Liévin pour représenter le Nord-Pas-de-Calais au prestigieux concours de beauté, qui se déroulera le 14 décembre. "Je suis née en France tout comme mes parents, nous nous considérons avant tout comme Français. Mes origines font partie de mon histoire, mais elles ne définissent pas qui je suis", a poursuivi Sabah Aib.

Le précédent April Benayoum

Au lendemain du sacre de Sabah Aib, la déléguée régionale Miss Nord-Pas-de-Calais, Anne-Sophie Sevrette, a confié à nos confrères qu'elle s'attendait à ce que la candidate soit la cible d'attaques à propos de ses origines. "Malheureusement il y a encore beaucoup de gens racistes", a-t-elle regretté. "L’important c’est de savoir assumer car Sabah sait qui elle est et on sait qui elle est. Et il faut être fière de ses origines", a appuyé la déléguée.

Sabah Aib n’est pas la première candidate au concours à faire l’objet de commentaires haineux sur ses origines. En 2020, la Miss Provence April Benayoum avait été visée par une vague de messages antisémites sur les réseaux sociaux, après avoir révélé pendant l’émission que son père était de nationalité israélienne et italienne. Elle avait porté l’affaire en justice et sept personnes avaient été condamnées.

publié le 24 octobre à 10h03, Quentin Marchal, 6Medias

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